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Liste électorale: La CENIT étudie plusieurs pistes
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Liste électorale: La CENIT étudie plusieurs pistes

La procédure de vérification pour les cas d’omissions a déjà commencé. La CENIT veut d’abord avoir une estimation plus précise de leur nombre avant de décider de la solution.
Comme ceux qui affirment avoir participé au recensement des électeurs, ont-ils été omis de la liste électorale C’est à cette question que la Commission électorale nationale indépendante (CENIT) s’efforce de trouver des réponses à l’heure actuelle. Plusieurs pistes sont ainsi à l’étude pour identifier les causes du problème.
La première concerne l’existence de carnets de recensement qui sont restés au niveau des fokontany après la date de fermeture des opérations de saisie. Les noms qui y figurent, n’ont donc pas pu être saisis alors que les personnes concernées disposent bien d’un récépissé qui atteste leur participation au recensement.
«Une consigne a été donnée depuis le 3 novembre aux chefs de fokontany pour qu’ils remettent ces carnets à la Commission électorale au niveau des districts. Ils avaient jusqu’à vendredi pour le faire», explique Fano Rakotondrazaka, rapporteur général auprès de la CENIT. Aucun bilan n’a été donné quant au nombre des carnets en retard qui sont arrivés au niveau des districts, «mais ils existent bel et bien», admet le porte-parole.
Pourquoi des carnets sont-ils restés dans les fokontany alors que ces documents, normalement, auraient dû être acheminés vers les Centres informatiques de district (CID) à la date de clôture du recensement Plusieurs possibilités peuvent être avancées, telles que le manque d’information au niveau des fokontany concernant la date de la fin des opérations de saisie. Il est également envisageable que les noms aient été ajoutés dans des circonstances inconnues, bien après que la saisie a pris fin.
«En tout cas, les chefs de CID vont d’abord procéder à la saisie des noms inscrits sur ces carnets, en dehors de la liste électorale. Nous verrons après s’il y a des possibilités légales de les intégrer. Nous allons procéder par étape et l’objectif, pour l’instant, consiste à déterminer le nombre de personnes omises», affirme Fano Rakotondrazaka.
L’autre piste étudiée concerne le cas des électeurs qui étaient en possession de cartes électorales sans être sur la liste. Selon la CENIT, un tel cas est impossible car il faut obligatoirement figurer sur la liste pour que la carte puisse être imprimée. «Nous pensons que ces personnes ont tout simplement été inscrites dans un autre bureau de vote. Voilà pourquoi la souche de la liste électorale qui est disponible au fokontany, est mise à leur disposition pour qu’ils puissent chercher leurs noms», affirme le rapporteur général.
Pour le reste, la distribution des cartes électorales par les chefs de fokontany et les agents recenseurs va se poursuivre. Ils ont simplement l’obligation de signaler le nombre des cartes non distribuées à la CENIT.
Quant à ceux qui n’ont pas du tout participé au recensement des électeurs, ils peuvent s’inscrire au niveau des fokontany. Mais leur cas est compliqué car pour l’instant, la réouverture de la liste et le lancement d’une nouvelle opération de recensement est écartée. La voie judiciaire reste leur seul recours, mais c’est une opération assez compliquée qui demande du temps. La loi prévoit qu’ils ont jusqu’à une quinzaine de jours avant la date du scrutin pour le faire. C’est-à-dire jusqu’au 5 décembre.
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