La compagnie pour laquelle il travaille lui reprocherait d’avoir ignoré de signaler certains manquements. La lettre que la société lui a remise indique qu’il aurait commis cette faute le 31 février. Ce Site Supervisor a donc été suspendu de ses fonctions.

Incroyable mais vrai. Le mois de février 2014 a 31 jours… C’est en tout cas ce qui est indiqué à deux reprises dans une lettre qu’une société spécialisée dans le ramassage et le compactage d’ordures a remise le 8 février à un Site Supervisor qui avait été suspendu de ses fonctions. «On Friday the 31^st February 2014, your attention was drawn», peut-on lire au tout début de la lettre.

Ce document détaille les causes sur lesquelles la société s’est fondée pour justifier la suspension administrée à l’employé. On l’accuse d’avoir ignoré la présence de deux matelas au lieu d’un seul dans un bureau où loge normalement un gardien. La lettre souligne que le Site Supervisor avait expliqué que les deux matelas sont posés l’un sur l’autre et constituent la plateforme de repos du gardien. La direction lui somme d’expliquer pourquoi, contrairement à ce qu’il a avancé, les matelas sont posés l’un à côté de l’autre et dotés d’un oreiller chacun.

La compagnie reproche également à l’employé suspendu l’utilisation d’une dalle par les conducteurs d’un excavateur comme passage. La lettre indique qu’en plusieurs occasions, l’attention du Site Supervisor a été attirée sur cette situation. «On Friday 31^st February» renchérit la lettre, «your attention was drawn» sur les traces visibles laissées par l’excavateur.

Le Site Supervisor déclare qu’il va bien se présenter devant le comité disciplinaire à la date convenue. Il se fera accompagner d’un homme de loi. «J’ai pris les dispositions pour défendre mes intérêts devant ce comité disciplinaire. Mais comment vais-je faire la démonstration que j’existais un jour qui n’existe pas et qui n’existera jamais ?» s’interroge-t-il.