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Lutte anti-Chômage: le Workfare programme dernier recours pour de nombreux licenciés
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Lutte anti-Chômage: le Workfare programme dernier recours pour de nombreux licenciés

Ils sont 20 à avoir pu choisir le métier qui leur convient et seront 130 autres qui pourront en faire de même dans les jours qui viennent…
Cela est possible grâce à l’intervention de la National Empowerment Foundation et les professionnels de l’Espace des Métiers… Depuis jeudi dernier, ces organismes ont réuni 150 licenciés placés dans le Workfare programme du ministère du Travail. Ces chômeurs sont reçus sur rendez-vous, bénéficient des conseils et sont guidés vers des filières où ils peuvent choisir un emploi
Selon Robin Fullchand, directeur de l’Espace des métiers, cette initiative permettra de donner une nouvelle orientation professionnelle à ces personnes qui ont passé plus de vingt ans dans un seul domaine, dont, surtout, dans les usines de textile.
“Nos conseillers les guident dans la filière qu’ils choisissent. 70% de ceux qui viennent à nous sont des femmes qui ont travaillé dans les usines pendant plusieurs années et veulent maintenant changer de secteur”, explique-t-il. Selon lui, c’est un grand défi que se lancent ces licenciés et le plus dur sera de s’adapter à leur nouveau métier.
Ces chômeurs vont dans le secteur qu’ils auront choisi pour passer 3 à 12 mois de formation. Ensuite si leur stage est un succès, ils obtiennent un certificat et sont employés. Selon Sheryane Karta, conseillère, cet exercice permet de créer un lien entre les employeurs et les demandeurs d’emploi.
“C’est tout un travail qui se fait, les employeurs nous contactent et nous cherchons ceux qui veulent essayer un secteur. En de moment, ce sont les hôtels du sud qui nous contactent le plus”, confie-t-elle.
Pour Mariam, licenciée de Shibani et en attente dans le Workfare programme depuis 4 mois, c’est un mélange d’excitation et d’appréhension qui l’anime lorsqu’elle nous raconte qu’elle ne sait vraiment pas ce qui l’attend. “Je voudrais tenter ma chance mais je ne sais pas si je serais à la hauteur. Cela fait 23 ans que je travaille dans le textile et je n’ai jamais travaillé dans un hôtel avant. J’espère juste que mon stage sera une réussite et que j’aurais au moins un travail même le plus petit qui soit”, affirme-t-elle.
Jayshree, autre licenciée de Shibani, avoue qu’elle ne croyait pas vraiment trouver un autre boulot. Le Workfare programme, pensait-elle, n’était qu’une autre manière pour le gouvernement de mener des chômeurs en bateau. Mais “c’est la façon dont les gens m’accueille et me conseille qui me fait croire qu’il y a un chemin malgré tout”, assure-t-elle.
L’espoir au bout du tunnel pour ces hommes et femmes qui doivent faire l’apprentissage d’un nouveau métier? Le temps nous le dira…
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