Publicité

Ma découverte du Sénégal

9 juillet 2009, 20:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Ma découverte du Sénégal

Je reviens du Sénégal, pays de la Teranga (terre d''''''accueil) et je connaîs trois ou quatre expressions locales. Comme Nanga def ? ou "Comment ça va ?" en wolof. La découverte d’une langue permet souvent de découvrir tout un nouveau monde…

J''ai vu des Sénégalais enthousiastes, prêts à faire découvrir les richesses de leur pays: art, tradition, culture et gastronomie. Comme plat traditionnel, je préfère le Yassa au Tiboudiene, en passant.

Grâce à mon vieux complice mauricien, Percy, et ses contacts, j''ai pu sortir des sentiers touristiques - bien evidemment on est parti voir les incontournables Lac Rose (où l''on puise du sel) l''île de Gorée (l''île aux esclaves devenue destination touristique) La Casamance M''Bour le village aux pêcheurs...

J''ai aussi rencontré une authentique famille mauricienne qui nous a fait des menus inattendus, vite descendus. Merci.
 
Deux choses m''ont un peu surpris à Dakar - ville aussi chere que Washington, DC. L''Islam si présent. Plus de 95% de musulmans. L’ancienneté de l’Islam est connue, car le Tekrur, autour du Fleuve Sénégal, est présenté comme le pays des Noirs le plus anciennement islamisé, mais aucun signe de fondamentalisme religieux - bars, alcools, jambon, porc sont en vente libre partout. Davantage qu''Allah, ce sont les marabouts qui ont la main haute. Et ceux-ci sont manifestement plus libéraux que Khameini.

Et la pollution qui gagne du terrain. La mer est polluée par des décharges de toutes sortes. La misère aussi. Dans la rue, les marchands vont vous suivre avec une ténacité sans pareille (pire qu''à Mada, Nairobi, par exemple). Seul le désert offre un peu de répit...

Mais le Sénégalais ne meurt pas de faim. Contrairement à ses voisins de l''Afrique de l''Ouest. Quand on lui demande de ses nouvelles: il répond: mangifi rek ! (je vais bien !)

Et c’est avec ce sentiment de bien-être qu’on quitte le Sénégal…

 

 

Publicité