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Madagascar : Une fusillade fait douze morts

1 décembre 2012, 20:00

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Lancés aux trousses d’une trentaine d’individus armés, qui ont volé 83 zébus, cinq gendarmes ont fait mouche faisant douze morts. Un Kalachnikov a été découvert.

Cinq gendarmes ont bravé la mort, à Befotaka-sud, dans le territoire du célébrissime Remenabila. Mercredi, une fusillade les opposant à une trentaine de dahalo, armés de Kalachnikov et de fusils de chasse, s’est soldée par douze morts. Deux femmes figurent parmi ces personnes tombées sous les balles des forces de la gendarmerie.

Ayant fait mouche, tout en défendant leur position, les cinq gendarmes du poste fixe d’Efasy, qui ont mené cette mission périlleuse, n’ont encaissé aucune perte de vie humaine. En réalisant ce tour de force, ils ont même, au passage, mis la main sur un fusil Kalachnikov et deux boîtes chargeurs, retrouvés sur les individus abattus. Selon les premiers éléments de l’enquête, retracer le fusil d’assaut découvert serait un casse-tête du fait que le numéro de série a été limé.

De source émanant du service de la communication et des relations publiques de la gendarmerie nationale, cet affrontement meurtrier s’est déroulé dans la matinée, dans une zone d’embuscade aux abords d’Anka­ramena et d’Androna.

Hécatombe

Au petit matin, vers 5 heures, l’alerte a été donnée, d’après un point de situation du groupement de la gendarmerie de la région Atsimo Andre­fana, lorsqu’un peloton de dahalo brandissant des armes de guerre a pris d’assaut le village de Beharina, Efasy. Impuissants face aux bandits hyper-équipés, le fokonolona n’a rien pu tenter. Du coup, les malfaiteurs ont pris la poudre d’escampette en emportant avec eux 83 têtes de bovidé, selon un rapport des gendarmes sur terrain.

Pendant que les villageois qui en ont fait les frais pistaient leur bétail, l’intervention des éléments du poste fixe d’Efasy a renversé la vapeur. En pro­gressant à grands pas, les poursuivants ont bouclé toutes les issues possibles, avant même le passage des troupeaux volés. Les balles ont sifflé aux oreilles lorsque les fuyards se sont heurtés de plein fouet avec le fokonolona et les gendarmes lancés à leurs trousses.

Une fois que les échanges de coups de feu ont viré en hécatombe, les rescapés parmi les premiers ont battu en retraite, abandonnant sur le champ de bataille les corps de leurs douze comparses. Ils ont même été contraints de renoncer à leur butin lorsque les poursuivants ont frappé d’une main de fer.

 

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