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Naïade Resorts demande au gouvernement de rendre la roupie plus compétitive

9 décembre 2009, 20:00

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Naïade Resorts demande au gouvernement de rendre la roupie plus compétitive

Arnaud Lagesse (au centre sur la photo), le président du conseil d’administration de Naïade Resorts explique que la politique monétaire affecte la performance de son groupe. Il suggère une révision des taux de change.  

«Notre roupie est trop forte. Les touristes dépenses moins et nous n’avons pas les moyens de soutenir une roupie forte dans un contexte international très difficile». Ce constat émane d’Arnaud Lagesse, président du conseil d’administration de Naïade Resorts. C’était lors d’une conférence de presse au City Club à Port-Louis, le mercredi 9 décembre.

Arnaud Lagesse  suggère aux décideurs de revoir le taux d’intérêt. «Nous sommes dans une situation où l’inflation est basse, c’est vrai, mais le taux de change est élevé. C’est mauvais signe », affirme-t-il.

Tout n’a pas été rose en 2009 pour Naïade Resorts. Le groupe a été frappée de plein fouet par la crise financière mondiale. 

«Nos chiffres ont été les plus bas que ce soit dans le taux de remplissage de nos unités ou du côté de nos actions en bourse», admet Patrice Hard Managing Director du groupe.

Il   précise, toutefois, que malgré cette contre-performance une certaine sérénité était présente. Cinq  hôtels de l’Océan Indien sur neuf  ont fonctionné «at Crusing Speed», selon l’expression de Patrice Hardy.  «C’est une année charnière, nous avons fait des rénovations et certaines unités, notamment celles des Maldives et de la Réunion ont commencé à fonctionner il y a peine deux ans», confie le directeur de Naïade Resorts.

Le conseil d’Administration du groupe garde l’espoir d’une bonne reprise fin 2010, même si les responsables se refusent à faire des projections.  «Dans la conjoncture, il n’est pas possible de projeter quoi que ce soit, mais le plus dur est derrière nous, les choses s’améliorent lentement. Ce n’est pas un secret pour personne, le secteur du tourisme connait les effets d’une reprise six mois après les débuts des signes dans les autres secteurs économiques», déclare Patrice Hardy.

Le groupe pense tirer profit de l’évènement mondial de la Coupe du Monde de football qui aura en Afrique du Sud.

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