«Zones d’ombre» dans la gestion des finances, accaparement des voyages, décisions «anti-démocratiques»… Ce sont là les raisons avancées par la Nursing Association pour expliquer la révocation de Bagooaduth Kallooa en tant que président. Des membres de cette association ont tenu une conférence de presse ce vendredi 4 octobre.

«La démocratie était bafouée dans notre association», lance d’emblée Atma Goondeea. Il est, depuis le 2 octobre, le nouveau président de la Nursing Association. Il a été nommé après la révocation de Bagooaduth Kallooa à ce poste. Lors d’une conférence de presse, ce vendredi 4 octobre, à Port-Louis, des membres de l’association sont revenus sur les raisons qui ont mené à cette décision. Bagooaduth Kallooa, lui, réfute les allégations faites contre lui.

Ram Nowzadick, le secrétaire général, indique notamment qu’il y avait «beaucoup de zones d’ombre dans la gestion des finances. Le Managing Committeen’était pas informé des grosses dépenses». Il déclare qu’un audit sera mené.

Il souligne qu’on «reçoit souvent des invitations d’organisations internationales. Par exemple, quand il y avait des ateliers destinés aux nurses, c’était le président qui y allait». Et d’ajouter : «Le comité central n’était pas au courant des voyages du président.»

Autre fait reproché à Bagooaduth Kallooa : des décisions «anti-démocratiques». Selon Ram Nowzadick, «il a expulsé des membres sans donner de raisons».

Outre Bagooaduth Kallooa, le vice-président, le trésorier et d’autres membres de l’exécutif ont été révoqués.

Bagooaduth Kallooa, lui, réplique que «ses critiques sont fausses. Le Managing Committeeétait au courant des dépenses et de mes voyages».