Elles ont toutes deux 16 ans et sont des camarades de classe. Le mercredi 29 juillet, l’une d’entre elles rejoint son amoureux qui est du même âge et qui habite une localité des Plaines Wilhems. Son amie l’accompagne et, ensemble, les jeunes filles décident de ne pas de rendre aux leçons particulières. Comme elles tardaient pour rentrer, les parents d’une des adolescentes s’en vont les rejoindre. En chemin, après avoir passé une petite heure chez son amoureux en compagnie de son amie, la jeune fille rencontre ses parents.

Paniquée, elle leur raconte qu’elle a été agressée par un adolescent du quartier et que ce dernier l’a prise de force et l’a traînée jusqu''''à chez lui. Après ces révélations, la famille est en état de choc. Une bagarre est évitée de justesse entre la famille de la présumée victime et celle de l’adolescent.

Le lendemain matin, le jeudi 30 juillet, le médecin de la police avance qu’il n’y a pas eu d’agression. Mise devant les faits, l’amie de la présumée victime revient sur sa déposition et crache le morceau. «Nous avons inventé cette histoire par peur d’être grondées», dit-elle aux enquêteurs. Quand à l’adolescent, il a été interrogé lui aussi. Il s’avère être l’amoureux de l’étudiante. Il affirme aussi n’avoir jamais touché la jeune fille.

Les deux familles, enfin, se sont serrées la main et espèrent oublier cette histoire. La police n’a pas envisagé de charge contre les deux jeunes filles. Par ailleurs, selon une source proche des enquêteurs, elles devraient être suivies par un psychologue de la police.

Voilà une histoire bête qui aurait pu avoir des conséquences graves…