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A paraître: quand Pov croque Maurice, c’est un plaisir

3 mars 2014, 07:55

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A paraître: quand Pov croque Maurice, c’est un plaisir

Tellement typique : l’inconnue à qui vous demandez votre chemin vous indique la gauche en disant : «Virez à droite.» Le ton de la nouvelle bande dessinée de notre collègue Pov est donné. Piquant, mais, «bon enfant», c’est ainsi que l’illustrateur qualifie «Île Maurice Quel Plaisir». L’opus sera lancé le jour inaugural du Salon Confluences, le jeudi 6 mars.

 

Sur sa carte de Maurice, ce sont les hôtels qui sautent aux yeux. «J’ai voulu faire un regard croisé entre celui des touristes et celui des Mauriciens qui vivent ces situations au quotidien. Les Mauriciens sont tellement dedans qu’ils ne les voient plus. Et les touristes qui viennent avec leurs images d’île romantique finissent par dire, ‘ah ! c’est ça, Maurice ?’» Un regard croisé où «on ne sait plus qui est dans la cage, qui est de l’autre côté».

 

Florilège de petites observations

 

Oui, c’est ça Maurice, où le «made in Mauritius», c’est du vin d’Afrique du Sud embouteillé localement. C’est de l’artisanat local fabriqué à Madagascar. Et pour voir le dodo «il faut aller en Angleterre au Musée d’histoire naturelle d’Oxford», conseille le bédéiste. On reconnaît au passage le paysage du Motherland : la porte du marché central, les résidences cinq-étoiles, les embouteillages du rond-point de Phoenix et ceux de Port-Louis. Des rues tellement bloquées qu’un piéton va plus vite que les voitures. Que dire encore de notre paradis pour diabétiques qui, face à de l’alouda et du «gato moutay», ne jette pas sa part aux chiens.

 

Sans être «méchant», comme le dit Pov, il nous propose un florilège de petites observations. «Mais j’ai voulu garder un ton léger.» C’est donc par choix qu’il n’aborde pas des sujets graves comme la drogue ou le communalisme. «L’approche n’est pas du tout comme celle du dessin pour le journal, où là, ça grince parfois.»

 

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