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Peinture : Christophe Rey, nom d’un chien!
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Peinture : Christophe Rey, nom d’un chien!

Pour sa seconde exposition, Christophe Rey expose des toiles et des dessins sur papier qui ont du chien. «Veille bien mon chien garçon» sera visible au Domaine des Aubineaux du 12 au 14 décembre.
Sans montrer les crocs, la mordante ironie de Christophe Rey n’est jamais loin de ses pinceaux. Lui qui peint sans prétention, lui qui confie sans hésitation qu’il ne «sait pas», nous présente 20 toiles et une dizaine d’encres de Chine sur papier. Sa seconde exposition, intitulée Veille bien mon chien garçon,démarre le jeudi 12 décembre au Domaine des Aubineaux, à Curepipe. Les oeuvres resteront visibles jusqu’au samedi 14 décembre.
Chez Christophe Rey, le chien reste le meilleur ami de l’homme. Mais au lieu d’être de garde, c’est le précieux animal de compagnie qui est sous surveillance. «C’est quelque chose que mon père,en partant en voyage, aurait pu me dire», décode simplement Christophe Rey. Une phrase «cocasse»,comme les aime cet amateur de double sens, de non-sens et de contrepèterie.
«J’ai grandi avec des chiens. Maurice est remplie de chiens». Errants aussi ? Sourire du peintre. «On s’attache tellement à nos animaux. On parle aux chiens. On fait d’eux des personnages». Avec des tics,des habitudes. «Ils parlent presque.»
Ce motif animalier revient dans les constructions picturales de Christophe Rey, parfois accompagné d’une écriture-gribouillis. «C’est l’idée du chien qui aboie dans la nuit, d’une conversation entre chiens que je ne comprends pas.»
Un griffonnage qui donne du mouvement, de l’énergie aux tableaux présentés. «C’est aussi comme une langue inventée.» Qui évolue vers une sorte de calligraphie à bouts pointus. Renforçant le côté spontané de la peinture de Christophe Rey.
Un peintre qui, de son propre aveu, peut repeindre quatre à cinq fois une montagne sur une toile. Histoire de trouver l’exact ton de bleu-mauve qui s’accordera avec de l’orange pétant avec des touches de vert et de rouge. «On m’a suggéré d’arrêter de repeindre le même tableau plusieurs fois et d’en faire des séries. Ce sera peut-être pour la prochaine fois.»
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