Absence d’un service de voirie, drains défectueux mais aussi des routes en mauvais état… Ce sont là autant de maux qui minent les habitants de Petit-Gamin. Ce petit village situé entre Arsenal et la plage de Le Goulet à Baie-du-Tombeau comprend en fait une trentaine de familles qui souffre ainsi de ce manque cruel d’infrastructures.

Pawan Gonpathra, jeune habitant de ce petit village, explique qu’un des gros problèmes est le drain. «Celafait des années que des drainsexistent. Ils canalisent les eauxvenant des champs de cannes.Mais ces drains sont bouchéset en période de pluies, les eauxdébordent sur la route», fait ressortir l’habitant. Qui plus est, des moustiques pullulent dans ces eaux.

Pawan Gonpathra fait ressortir que ce village n’est pas desservi par un service de voirie. Selon lui, les camions de ramassage d’ordures ne viennent plus dans le village. Ce qui oblige les habitants à jeter leurs ordures sur un terrain vague et, de temps en temps, ils les brûlent.

Il déclare qu’il a fait appel au conseil de district de Pamplemousses à plusieurs reprises pour réclamer un service de voirie dans son village. Mais ses requêtes sont tombées dans les oreilles de sourds. «Leprésident du conseil du villagenous a maintes fois déclaré qu’ilenverra des inspecteurs cheznous mais personne n’est venujusqu’ici», dit-il.

L’autre doléance des habitants : la route à l’entrée du village. Une partie de cette route a été charcutée par des poids lourds qui se déplaçaient pour des travaux de construction desrésidences. Et une fois les travaux terminés, la route n’a jamais été réparée. Ceux qui se dirigent vers le village ont, du coup, de grosses difficultés à circuler.

Pawan Gonpathra parle aussi de l’étroitesse d’une route menant à Balaclava. «Il y a quelques personnes quitravaillent dans des hôtels d’àcôté mais le van qui devait lesramener chez eux dans la soiréeles dépose à mi-chemin en raisondu fait que les deux côtés dela route sont bordés d’arbustes.Certains retournent à pied, alorsque d’autres ont la chance d’êtrerécupérés par leurs proches quis’y rendent à moto.»

Pawan Gonpathra explique que cette localité est habitée par des gens pauvres. Ces problèmes leur causent de gros problèmes déplore-t-il.