Lorsqu’il débarque à Agalega pour la première fois l’année dernière, Arvin Authelsingh est surpris autant par le paysage que par les habitants de l’île. Le photographe va de découverte en découverte et décide de partager son expérience en clichés. C’est ainsi que l’exposition «A glimpse of Agalega» prend naissance. Les photos sont actuellement présentées au Hennessy Park Hotel à Ebène et ce, jusqu’au 14 avril.

«Je suis allé à Agalega dans le cadre du projet African Adaptationprogramme for climatechange, mais étant également artiste je n’ai pas pu m’empêcher de prendre des photos. Il n’y a pas beaucoup de clichés de cette île et les Mauriciens ne la connaissent pas tellement, j’ai donc voulu dans un premier temps créer un espace sur le Net ou ces photos seraient à la disponibilité de tous», explique le jeune homme.

Mauritius Pride

Durant sa visite qui aura duré neuf jours, Arvin Authelsingh aura pris plus de 300 clichés de l’île. Pour les besoins de l’exposition, il présente une vingtaine des photographies qui l’ont le plus touché.

Parmi ces clichés, plusieurs mettent en avant l’embarquement et le débarquement du Mauritius Pride. «La vie des habitants d’Agaléga est rythmée par l’arrivée et le départ du bateau. Tout vient de Maurice. C’est donc une ambiance particulière qui règne quand arrive le bateau. Outre le débarquement des marchandises, les habitants se déplacent en grand nombre pour voir si la famille à Maurice leur a envoyé des colis. La solidarité qui règne entre les habitants est extraordinaire».

L’artiste n’est pas resté insensible au paysage extraordinaire de l’île. «Agaléga est divisé en deux îles, la première ressemble à un tamarin et l’autre à une poire. L’île est, pour ainsi dire, encore vierge. On découvre de beaux coquillages sur les plages et beaucoup de noix de coco. L’île est un bijou mais il faut savoir si on va la conserver ou si on va l’exploiter», fait-il ressortir.

Coucher de soleil, noix de coco sur la plage ou encore savates incrustées dans le sable, le paysage d’Agalega défilé aux rythmes des clichés d’Arvin Authelsingh.