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Plus de 40 000 chômeurs (+8%) depuis mars 2009

14 juillet 2009, 20:00

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Plus de 40 000 chômeurs (+8%) depuis mars 2009

Ce sont les chiffres du Bureau Central des Statistiques qui l’indiquent. Et le taux de chômage chez les femmes (27 100) est plus conséquent que chez les hommes (17 800).

Il s’avère également que 40% des chômeurs ont moins de 25 ans et 10 000 d’entre eux n’ont même pas obtenu leur Certificate of Primary Education.

Selon Mario Jolicoeur, membre de la General Workers Federation, ce chiffre inquiétant est appelé à augmenter dans les mois à venir parce que le gouvernement n’a rien fait… à part des promesses et des programmes qui ne sont pas efficaces pour contrer ce problème.

«L’Employment Rights Act est sans doute parmi les premiers facteurs à causer des licenciements car le gouvernement place le pouvoir absolu entre les mains de l’employeur qui peut décider à sa guise du sort de l’employé», déclare-t-il. Selon lui, le Workfare Programme n’aura été qu’un trompe-œil pour les chômeurs car «si le programme était efficace, le taux de chômage n’aurait pas atteint 8% dans une si petite île, alors qu’on était déjà en mauvaise posture l’année dernière avec 7,2% de chômeurs.»

Entre-temps, la National Empowerment Foundation (NEF), en collaboration avec les professionnels de l’Espace des Métiers, s’active pour organiser des stages pour les licenciés dans le Workfare Programme. Le ministre du Travail, Jean-François Chaumière, estime qu’il ne faut en aucun cas s’alarmer car, comparé aux chiffres de l’année dernière, il n’y a eu, selon lui,  qu’une petite augmentation de 4 500 chômeurs.

«Cette petite augmentation est tout à fait normale car, en temps de récession, certaines entreprises ferment leurs portes», rappelle-t-il. Il explique également toutes les dispositions mises en place par le gouvernement pour aider les employés et entreprises en difficulté et insiste sur l’efficacité de l’Employment Rights Act et de l’Additional Stimulus Package…

«Ce qui est nouveau», ajoute Jean-François Chaumière, «c’est que maintenant, ces licenciés sont constamment encadrés par les organismes mis à leur disposition». Selon lui, les licenciés peuvent, grâce à la NEF, être redéployés dans d’autres entreprises, recevoir des formations pour être recyclés et intégrer des secteurs différents, ou tout simplement se mettre à leur propre compte et démarrer leur propre entreprise.


 

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