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Post-Dumile : pas de pénurie de légumes en vue estime l''Areu
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Post-Dumile : pas de pénurie de légumes en vue estime l''Areu

Avec seulement un cinquième des plantations affecté après le passage de Dumile, les légumes ne vont pas se faire rare. L''''AREU a fait son constat.
Elle reste optimiste. Après avoir fait une évaluation, l’ Agricultural Research and Extension Unit ( AREU) estime que moins de 20 % des plantations ont été endommagées par les rafales et les averses de Dumilé. Dans son rapport, soumis hier, l’organisme n’entrevoit pas de « pénurie » de légumes sur le marché.
« Ce sont principalement les jeunes plants, plus particulièrement les fines herbes, qui sont le plus affectés » , précise l’AREU. A travers l’île, environ 5 % des plants de piments, de lalo , ainsi que de pommes d’amour ont subi des chutes de fleurs. Mais, à Henrietta, Rama Hurree ne semble pas très inquiet pour ses pommes d’amour. Il ne prévoit qu’une perte d’environ 10 % car sur les cinq arpents qu’il cultive, la récolte avait déjà débuté.
« Quand on va la stocker, une partie va pourrir. Bizin souy li, netwaye » , explique le planteur. Les averses continues de ces derniers jours l’ont toutefois poussé à accélérer sa cueillette. « Bizin kas vit vit » , souligne- t- il. Hier, ils étaient une vingtaine de personnes à lui prêter main-forte.
Rama Hurree est, cependant, quelque peu préoccupé par l’état de ses courgettes. Elles seront plus « affectées » , observe- t- il. Car avec les rafales de vents, les plantes se sont cassées. « C’est une plante fragile. Quand vous la plantez, vous savez déjà que s’il y a un klas 2 , c’est foutu » , confie ce cultivateur. Les plants de pâtissons ont, eux aussi, beaucoup souffert. « Normalement, on peut faire jusqu’à quatre récoltes avec la même plante » , raconte Rashid Chaman, qui a des terres dans la région de Plaine- Sophie. Mais ses plants n’auront tenu que deux récoltes. Certains se sont, à vue d’oeil, affaissés. Même constat pour les concombres.
Les planteurs rencontrés disent toutefois ne pouvoir faire d’estimations plus précises. Ce n’est qu’une fois que le soleil brillera de nouveau que les dégâts seront visibles, selon eux. Les officiers de l’AREU ont constaté que presque 45 hectares sous culture de carottes ont été inondés. « Au moins 10 % seront endommagés » , prévoient- ils. D’autre part, dans l’Est et le Sud, des accumulations d’eau ont été notées sur plusieurs hectares.
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