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Présidentielle à Madagascar: Razafindravahy candidat de tous les défis
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Présidentielle à Madagascar: Razafindravahy candidat de tous les défis

And the winner is Edgard Razafindravahy. Le Congrès du TGV a débouché sur le choix du PDS d’Antananarivo pour porter ses couleurs à l’élection présidentielle. Il a énuméré plusieurs défis mais se sent prêt à les gagner.
Qui d’autre que le PDS d’Antananarivo pouvait être le candidat logique et naturel du parti TGV à l’élection présidentielle Depuis que le président de la Transition, Andry Rajoelina, l’avait nommé à ce poste en août 2009, le choix de son remplaçant semble ne souffrir d’aucune contestation.
À moins qu’il s’agisse d’une complaisance de la part de l’ancien maire d’Antananarivo. Ce qui est tout de même impensable à ce niveau. Mais comme le bilan de la gestion de la capitale d’Edgard Razafindravahy est peu reluisant à son corps défendant, et comme certains ont tout fait pour qu’il ne réussisse pas sa mission, le TGV voulait miser sur des ersatz qui ont pourtant pris le train en marche, tels des passagers clandestins. Les mots de reconnaissance du PDS à l’endroit du président de la Transition sont ainsi assez éloquents et édifiants.
Du suspense et des secousses ont ainsi émaillé les deux jours du Congrès parfaitement organisés, pendant lesquels des courants influents du parti ont tenté de dévier le cours de son histoire et du choix des 1 500 militants du TGV.
Une bataille que le PDS a dû gagner de haute lutte et malgré le recours à l’argent de certains postulants pour l’emporter. Edgard Razafindravahy, en dépit d’une cote défavorable, a ainsi montré qu’il est un dur à cuire et ne renonce pas face à ce genre de bagarre. Mieux, les défis il les aime comme il l’a montré durant sa carrière d’entrepreneur et d’homme politique. Samedi, sitôt le verdict prononcé, le candidat TGV a esquissé son programme dans son premier discours de candidat.
Il est axé principalement sur plusieurs défis pour redresser une situation sociale catastrophique. Combattre la pauvreté, réduire de moitié le coût de l’électricité grâce à la promotion des énergies renouvelables, créer 700 000 emplois dans un délai réduit, augmenter les surfaces cultivables pour réduire l’importation de riz, entre autres, figurent ainsi parmi les priorités. Et c’est loin d’être de l’utopie, étant donné que le PDS s’est préparé à cette éventualité depuis un bon bout de temps. Sa route est ainsi tracée et il est loin de penser faire une figuration comme son slogan l’indique, «Tous ensemble, on doit gagner». Trop bien dit. Le TGV n’a pas d’autre choix que de gagner et de faire gagner Edgard Razafindravahy.
Le parti a montré au cours d’un Congrès empreint de grand professionnalisme et de modèle de communication, qu’il en a les moyens et les idées pour écraser les autres candidats. Il faut désormais effacer la performance du candidat à la mairie de Tana. Les deux jouent banco dans cette élection. Dès aujourd’hui, les vrais et grands chantiers de réfection des rues vont commencer à Tana pour illustrer le mano a mano entre le tandem. Pour le peu de temps qu’il va rester à l’hôtel de ville, Edgard Razafindravahy a le devoir et l’obligation de redorer son blason et celui de la ville.
Mais outre les défis qu’il s’est lancés, Edgard Razafindravahy doit d’abord faire face à la menace d’implosion du TGV, suite à son élection qui n’a pas fait que des heureux malgré le fair-play affiché par Camille Vital, candidat malheureux. Une tendance composée de «requins» du parti qui croit en être l’actionnaire majoritaire, veut harponner le dauphin de son fondateur en voulant imposer un autre candidat en haranguant une démission collective.
Une bataille navale comme le PDS en raffole. Et pour cause, il est l’un des artisans de la bataille Raval qui avait fini par l’exil de ce dernier. Et quand il bénéficie du soutien de quelques puissances étrangères, c’est comme s’il a bu de la potion magique.
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