Garou est venu, il a chanté et il a conquis. Ce mercredi 14 octobre, le Centre Swami Vivekananda, à Pailles, a vibré pour le plus grand plaisir des nombreux fans du chanteur québécois.

« Ki position ! Tou korek ! », ce sont là les premières paroles de Garou sur scène, ce mercredi 14 octobre, au Centre Swami Vivekananda, à Pailles. Une façon pour le chanteur québécois d’établir le contact avec son public. Et c’était parti pour deux heures de bonheur. Les 3 500 fans étaient ravis.

Garou, un artiste talentueux et généreux, ne s’est pas ménagé pour plaire à ses admirateurs. Tout cela dans la simplicité et avec beaucoup d’empathie. Avec Garou pas de gesticulations inutiles, pas d’effet de costume, le chanteur portait de son habituelle chemise noire et ses blue jeans.

Tout le charme était dans la force et la justesse de ses interprétations avec un zeste de complicité avec son public. Alliant son talent de musicien à ses capacités de comédien, Garou raconte de petites anecdotes pour se rapprocher de ses fans.

S’ensuit, ponctuellement, une série de confidences : l’initiation au séga la veille sur la plage, la copine restée à Paris, les circonstances  de ses débuts, poussé par la meilleure amie morte assassinée, les débuts dans les fêtes familiales avec « mon père et les frères de ma mère », dites avec cet accent québécois si particulier.

Comme le courant passe, Garou invite le public à chanter avec lui. Pari gagné. Des morceaux connus avec une qualité d’interprétation remarquable. Et l’on découvre la versatilité de l’artiste. A la guitare, à l’harmonica et au piano. Garou enchaîne des reprises. Elvis Presley, Charles Aznavour, Elton John, Michel Fugain, Ray Charles avec une admirable interprétation de “Georgia on my mind ”.

Quand on arrive aux incontournables « Belle » et « Sous le vent ». C’est le bouquet. La salle est unie. Les écarts de générations s’estompent. Tout le monde est débout. Salut l’artiste. Garou, c’était un plaisir…

Le concert était mémorable pour les habitués. Il a débuté avec une presque une demi heure de retard. Les organisateurs attendaient l’arrivée de nombreux spectateurs pris dans un embouteillage monstre, en raison de l’engorgement du parking du Centre Swami Vivekananda. Certains ont marché presque un kilomètre avant d’arriver à la salle du concert.