Publicité
Ricardo Balancy: « Mes compatriotes en Australie m’accompagnent dans ma campagne»
Par
Partager cet article
Ricardo Balancy: « Mes compatriotes en Australie m’accompagnent dans ma campagne»

Ricardo Balancy, un Mauricien, est candidat du Parti Libéral aux élections générales australiennes, qui auront lieu le 21 août prochain. Il se présente aux législatives dans la circonscription de Holt, dans l’Etat de Victoria.
M. Balancy est installé en Australie depuis 1983, ayant quitté Maurice à l’âge de 17 ans. Il vivait non loin de la rue Vandermeesh, à Beau-Bassin. Le candidat, âgé de 44 ans, vit aujourd’hui à Hallam, avec son épouse Lisemay et ses deux enfants, Samantha, 23 ans et Alex, 18 ans. Il est déjà grand-père, d’Elissa-Martine, âgée de deux ans. S’il est élu dans sa circonscription, il sera le premier Mauricien à siéger au Parlement fédéral australien, à Canberra. Ci-dessous, il répond aux questions de l’express.mu.
Quel est votre parcours à Maurice jusqu’à votre départ pour l’Australie ?
J’ai été à l’école à la section primaire du Bon et Perpétuel Secours (BPS), jusqu’à la sixième. Ensuite, j’ai fait la classe boursière à l’école Philippe Rivalland. Puis, j’ai intégré le collège St Mary’s. A la fin de ma Lower Six, mes parents ont obtenu des visas pour l’Australie. J’y ai complété mon cycle secondaire.
Pourquoi vous êtes-vous lancé dans la politique ?
De nombreux membres de ma famille ont fait de la politique. Mon parrain, Guy Balancy, était ministre dans le gouvernement de Ramgoolam et a joué un rôle dans le mouvement de l’indépendance en 1968. Il était aussi ambassadeur de l’île Maurice à Washington. Il y a aussi Jean Balancy, qui était membre du Parti Mauricien Social Démocrate (PMSD). René Balancy, qui avait crée son propre parti politique. D’ailleurs, son fils, Eddy, est juge à la Cour Suprême.
Je me souviens quand j’étais à Maurice, à 15 ans, j’avais accompagné mon père Jules quand il travaillait pour le Mouvement Militant Mauricien (MMM) dans la circonscription no. 19 (Beau-Bassin/Rose-Hill), lors des élections de 1982. J’ai été très inspiré de l’expérience que j’ai eue lors de cette campagne. Puis, le gouvernement a changé, on a refait des élections… A ce moment là, mes parents et moi, avons émigré en Australie.
Mais j’avais toujours l’ambition de faire de la politique. Quoique jamais je n’aurai pensé qu’un parti australien m’approcherait. Je me suis dit ‘pourquoi pas ?’ et j’ai accepté. J’avais déjà travaillé pour le parti libéral à deux reprises, pour soutenir les candidats en qui je croyais.
Que faisiez-vous avant de vous lancer en politique ?
Je travaillais à l’Australian Taxation Office (ATO). J’y ai exercé pendant plus de 25 ans. Mais j’ai du démissionner pour pouvoir me présenter comme candidat aux élections. Je pense que mon travail m’a donné de bonnes notions en gestion, ce qui m’aide dans ma campagne électorale.
Comment se passe votre campagne à Holt ?
Très bien. J’ai rencontré de nombreuses personnes dans ma circonscription, qui comprend Hallam, Hampton Park, Doveton, Lynbrook, Narre Warren nord et sud. Je marche dans la rue, je parle aux gens, je fais du porte à porte…
Combien d’électeurs y a-t-il à Holt ?
Quelque 105 000 électeurs.
Comment êtes-vous accueilli par les habitants de cette région, surtout les Mauriciens?
Mes compatriotes mauriciens et rodriguais en Australie, m’accompagnent dans ma campagne. Ils me témoignent une certaine solidarité, ils m’encouragent. A Holt, il y a moins de 2 000 ressortissants mauriciens directs. Les autres habitants m’accueillent bien également. Ils me connaissent parce que je suis très actif dans toutes les communautés de Holt. Je suis entraîneur au sein d’un club de football, le Keysborough Soccer Club. Cela fait 18 ans que je suis volontaire pour ce club. On m’a même décerné un Multi cultural Award en 2007 pour mon travail avec différents groupes ethniques. J’ai aussi été président de la Mauritian Alliance, à Victoria et membre de plusieurs associations caritatives.
Quel changement comptez-vous apporter si vous êtes élu ?
Si les habitants de Holt m’élisent, j’aiderai le gouvernement à résoudre les problèmes crées par la dernière administration, celle du Parti Travailliste. Le dernier gouvernement n’a pas su gérer l’économie, il y a eu beaucoup de gaspillages et de dettes.
 
Publicité
Publicité
Les plus récents




