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Ricaud Auckbur : «Que personne ne soit laissé pour compte concernant la formation tertiaire»
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Ricaud Auckbur : «Que personne ne soit laissé pour compte concernant la formation tertiaire»

«Study In Mauritius» qui vise à encadrer les étudiants a été présenté le vendredi 25 février. Ce service, selon Ricaud Auckbur, directeur au ministère de l’Education supérieure, constitue une passerelle pour le public.
Le ministère de l’Education supérieure a inauguré un nouveau bureau à Ebène, le «Study Mauritius». En quoi consiste ce projet ?
L’ouverture de ce nouveau bureau s’est faite vendredi dernier. Il tombe sous la tutelle du ministère de l’Education supérieure et il a pour but de faciliter l’accès à l’information sur les programmes de l’Enseignement supérieure à Maurice et à l’étranger. Le public aura la possibilité de connaître les ouvertures que les institutions à Maurice proposent et les procédures en ce qui concerne les études à l’étranger.
Pourquoi lancer ce projet maintenant ?
Ce n’est qu’à partir de mai 2010 que le gouvernement a décidé de créer un ministère de l’Education supérieure. Et le moment est propice parce que les résultats du Higher School Certificate viennent d’être reçus. Les parents et les futurs étudiants sont à la recherche de nouvelles possibilités d’études. Ce bureau vise à donner un meilleur service au public.
Votre public ne concerne que les détenteurs d’un certificat du Higher School Certificate ? Qu’en est-il des autres ?
Non. Nous proposons des informations sur les cours qui mènent vers des diplômes ou des maîtrises. Mais nous pensons également à ceux qui n’ont pas atteint le HSC. Nous avons à Maurice une culture élitiste. Par exemple, quelqu’un qui n’a qu’un A-Level peut accéder à des formations supplémentaires. C’est important que les gens sachent qu’il y a des possibilités diverses. La formule classique d’obtenir son HSC, de faire un diplôme et une maîtrise est obsolète. Maintenant on peut faire son SC, suivre des cours supplémentaires pour compléter le HSC manquant et avoir accès à d’autres formations plus poussées. Nous voulons être une passerelle pour le public. Nous voulons nous assurer que personne n’est laissé pour compte. C’est le grand défi du ministère. Si déjà nous arrivons à mieux informer les gens, l’objectif sera atteint.
Nous remarquons également que plusieurs universités étrangères s''''''affilient aux universités de Maurice ou ouvrent des branches à Maurice. En quoi cela aident nos étudiants ?
Pour suivre des cours à l’étranger, il faut un budget considérable. Il faut compter les frais de formation et les coûts annexes, tels que le logement. Les Mauriciens sont de plus en plus nombreux à vouloir étudier au pays. Avec les partenariats, les étudiants peuvent accomplir le premier cycle de leurs études tertiaires à Maurice et s’ils le souhaitent, les poursuivre à l’étranger. Mais nous avons beaucoup d’étudiants des îles de la région qui viennent étudier à Maurice.
Comment voyez-vous l’avenir de l’Education supérieure ?
Il est clair que nous avons un marché croissant. Les universités offrent davantage de nouveaux cours. Le secteur est très dynamique. Nous prévoyons que le nombre d’étudiants va plus que doubler d’ici à 2020. Et s’il n’y a pas de cours attrayants à Maurice, nos étudiants iront chercher ailleurs. Nous voulons garder nos éléments au pays. D’un autre côté, il faut inculquer la culture de l’apprentissage à vie aux Mauriciens.
Propos recueillis par Estelle Bastien
 
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