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Rundheersingh, Bheenick: «Rien ne me choque plus»
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Rundheersingh, Bheenick: «Rien ne me choque plus»

Le gouverneur de la Banque de Maurice revient sur la décision d’instituer un Fact Finding Committee sur lui.
Quelles sont vos réactions suite à la mise en place du Fact Finding Committee suite à des allégations portées contre vous?
Rien ne me choque plus. Cela fait assez longtemps qu’il y a des dysfonctionnements au sein même de notre conseil d’administration. Cela fait des années que j’en parle.
Le torchon brûle-t-il entre vous et le ministre des Finances?
Je ne le crois pas. Il y a un problème de dysfonctionnement au sein même du conseil d’administration.
Dysfonctionnement qui découle d’une interprétation différente de notre acte constitutif. Cela fait un bon bout de temps que j’ai dit qu’il faut clarifier les choses. Il faut moderniser cette loi. Il faut trouver d’autres voies et moyens pour jouer la transparence. J’ai déjà dit tout cela. Il n’y a rien de nouveau, en ce sens.
Etes-vous déçu par la tournure des événements?
Le Parlement a son rôle à jouer. Quoi que je n’ai aucun problème avec le fait que le Parlement juge utile qu’on fasse un Fact Finding Committee. Le Parlement est souverain. Mais, je peux assurer que je n’ai rien à me reprocher. Je crois que ce qu’on fait depuis que je suis là, sur le plan professionnel, va dans la bonne direction. D’ailleurs, le Fonds Monétaire International (FMI) vient de terminer son diagnostic de l’économie mauricienne. Il nous donne d’excellents points pour ce que nous avons fait en termes de politiques monétaires. Pour le FMI, il n’y a pas de secret, de toutes les façons. Nous avons, en fait, un problème de gouvernance. Cela va figurer parmi les items à l’ordre du jour. Donc, je ne suis pas surpris du tout par ce qui se passe.
Quelles sont les relations entre Rama Sithanen et vous?
Nos relations sont aussi bonnes qu’elles n’aient jamais été. Je n’ai pas de problème avec le ministre des Finances. On travaille chacun dans le secteur qui nous est attribué. La politique monétaire, bancaire et de change est du ressort de la Banque centrale. On se concerte et on a d’excellents échanges depuis la fin de l’année dernière et cela va continuer. Je crois qu’on a tout lieu de se féliciter sur l’état de nos bonnes relations, qui nous ont permis de juguler l’inflation, d’un côté, et de maîtriser les retombées de la crise, de l’autre. Donc, on n’a strictement rien à se reprocher. Ni moi, ni mes collaborateurs qui travaillent autour de moi.
 
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