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Salon d’été : l’équilibre écologique au cœur des expressions artistiques
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Salon d’été : l’équilibre écologique au cœur des expressions artistiques

Trente-neuf artistes exposent leurs œuvres au Mauritius Museums Council, Port-Louis du dimanche 25 février au 2 mars. Une dizaine d’entre eux ont eu recours à la peinture acrylique, une technique qui s’articule autour de l’utilisation de l’eau.
Si on devait associer la sixième édition du Salon d’été à une tendance, la défense de l’équilibre écologique l’emporterait de loin. Le Salon d’été est une manifestation annuelle organisée par le National Art Gallery. Son objectif est de promouvoir l’émergence de nouveaux talents artistiques.
En effet, sur 43 entrées, 39 ont été retenues par un jury pour participer à une exposition qui se tient dès ce dimanche 25 février jusqu’au 2 mars 2012 au Mauritius Museums Council, Port-Louis. Sur les 39 entrées, treize techniques d’expression artistiques ont été utilisées. Cependant, le nombre d’artistes qui ont opté pour l’acrylique est de dix.
Il faut ajouter à cela les sept autres qui ont respectivement utilisé l’aquarelle, les pastels secs, la gouache et la sculpture sur bois. Il n’y a pas photo. Le souci pour l’équilibre écologique est bien présent dans cette manifestation artistique.
L’acrylique et l’huile ont été jusqu’ici les deux principales techniques d’expression artistiques. La peinture acrylique a ceci de particulier. Elle s’articule autour de l’eau. On s’en sert pour la diluer. Si on a recours à des médiums, on peut également utiliser l’eau. Ce n’est pas le cas pour ce qui est la peinture à l’huile. Celle-ci se dilue avec des produits à base d’huile. On utilise des solvants ou de l’essence de térébenthine pour le nettoyer.
Aussi étrange que cela puisse paraître, on a noté chez certains artistes ayant opté pour l’acrylique ou des techniques utilisant des mediums naturels comme le pastel, une tendance écologique latente.
Il existe un contraste saisissant provoqué par l’émergence soudaine de l’église St Julien au regard qui veut rejoindre cette localité en passant par Happy Village, Fuel. Un ponceau construit sur une rivière permet de rejoindre l’église St Julien. L’atmosphère y est pesante. Mais la présence de l’église St Julien rassure. Ce paysage a été immortalisé par Munavvar Namdarkhan.
Véronique Fayolle s’est inspiré des barques mouillées sur une partie de la côte de Grand Gaube pour mettre en valeur l’époque où la pratique de la pêche ne constituait pas de danger pour l’équilibre de l’écologie marine. C’est une militante pour la conservation de l’île Maurice profonde. Elle prépare une expo en solo sur le sujet de conversation pour décembre.
« L’eau est magique », soutient Gilles Frédéric. Il s’est intéressé aux racines d’un figuier sacré du Jardin des Pamplemousses qu’il a su représenter grâce à sa maîtrise de l’aquarelle. Lui aussi prépare une exposition en solo où la nécessité de converser la nature jouera un rôle considérable.
Que dire de la sculpture de Nalini Devi Sanassee émanant d’un morceau de la branche d’un tecoma. Dépendant de l’angle que l’on prend, il fait apparaître différentes formes dont la partie supérieure du corps d’une femme avec ses mamelons bien définies. « La femme autant que la nature a besoin d’être respectée et réhabilité lorsque cela s’avère. L’exposition restera ouverte jusqu’au vendredi 2 mars.
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