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Sanctum, à voir au cinéma Star

1 avril 2011, 20:00

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Survivre coûte que coûte, telle est la devise de «Santum». Or, cette devise s''''applique également aux cinéphiles qui auront énormément de difficultés à passer par-dessus la longue et pénible introduction de «Sanctum». Par la suite, cela va beaucoup mieux, mais il est quand même trop tard pour y trouver une sorte de satisfaction. On se laisse toutefois emporter par cette angoissante atmosphère à la recherche d''une issue vers la mer.

Non, ce film n''est pas réalisé par James Cameron. Quiconque a vu la bande-annonce jurerait pourtant le contraire. Amateur de l''eau qui détruit tout sur son passage, qui rappelle beaucoup «Abyss» et «Titanic», il est tout naturel que le créateur «d’Avatar » ait décidé de s''associer à ce projet en le certifiant de son sceau de producteur exécutif.

L''histoire est plutôt rudimentaire. Quelques personnes sont prisonnières d''une immense cavité rocheuse qui se remplit graduellement d''eau. Pour rester en vie, ils devront trouver une autre issue en explorant les nombreux recoins sous-marins.
Dans le cadre cinématographique, la notion de «survival» est devenue une référence. Parfois, on y introduit des aspects horrifiques, comme c''est le cas du surprenant «The Descent » de Neil Marshal. Ou bien on joue avec la peur du noir, ce qui peut rappeler «Open Water » sorti en 2003. Pour sa part, «Sanctum» cherche à rendre claustrophobe le cinéphile en faisant bouger, circuler ses héros dans des couloirs où l''air se faire rare. Manque de chance, l''excellent «Buried avec Ryan Reynolds» et le surestimé «127 Heures de Danny Boyle avec James Franco» sont récemment passés par là avec des résultats nettement supérieurs.

Mais avant d''arriver à ces instants tendus, il faudra supporter l''infernale introduction. Plusieurs personnes souffriront devant ces 40 premières minutes qui semblent sans fin. Sans doute qu''il fallait présenter les personnages…

Par des effets sonores gratuits et des gros plans qui lèvent le cœur. Mais surtout par de nombreux morceaux de bravoure et des cascades qui coupent le souffle. C''est là que la mise en scène d''Alister Grierson s''avère la plus efficace.
Le scénario inspiré de faits réels (c''est la grosse mode ces temps-ci) se veut également un peu plus développé que d''habitude. Un des enjeux du récit est de voir s''améliorer cette relation entre un père rouspéteur (incarné par Richard Roxburgh) et son fils (Rhys Wakefield). Cette notion est tellement présente que l''histoire la rappelle toutes les cinq minutes, enfonçant ce clou de réconciliation soudaine à grand coup de discours moralisateurs sur la nécessité de se battre et de continuer.

Plus supportable que «The Cave » de Bruce Hunt en 2005, «Sanctum» comporte plusieurs moments extrêmement efficaces, 3D oblige. En revanche, il est bon de mentionner que, pour une fois, les retardataires ne manqueront rien de par ces 40 premières minutes qui semblent infinies.

Petit conseil, si vous souffrez de claustrophobie, rendez-vous un service n’allez pas voir ce film. Mais pour les férus d’aventures en tous genres, «Sanctum» vous donne rendez-vous dans les salles obscures du cinéma Star pour une découverte des entrailles inconnues de notre planète. Bon film.

Voir la bande-annonce sur AlloCiné.fr.

 

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