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Scrutin présidentiel : l’Union africaine croit à l’élection du 25 octobre
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Scrutin présidentiel : l’Union africaine croit à l’élection du 25 octobre

L’Union africaine a livré les résultats de ses observations sur les préparatifs pour l’élection présidentielle. Malgré les lacunes, elle pense que les conditions seront remplies.
L’Union africaine donne le ton. L’organisation a fait hier lundi 21 octobre sa première déclaration pré-éléctorale après un mois de mission d’observation sur les préparatifs électoraux de la présidentielle du 25 octobre.
D’une manière générale, elle estime qu’il n’y a pas de blocage majeur qui pourra empêcher la tenue du scrutin. Issanga Kampos, vice-président de la Commission électorale indépendante du Mali et chef de mission par intérim, a déclaré d’entrée de jeu que des progrès importants ont été constatés dans la préparation. Il encourage tous les acteurs malgaches à maintenir le climat apaisé qui prévaut actuellement.
«La mission constate que les partis politiques conduisent librement leurs activités et leurs campagnes électorales sur l’étendue du territoire national. Ce qui contribue à créer un climat apaisé», déclare le chef de mission de l’Union africaine.
Une première déclaration qui sonne donc comme un encouragement, notamment pour la Commission électorale nationale indépendante pour la transition (Cenit), à l’heure ou la pression monte à l’approche de la date fatidique.
Beaucoup d’optimisme, mais qui est loin de dissiper les doutes sur de nombreux points. Sur le cas de la distribution des cartes électorales, par exemple, l’Union africaine mise simplement sur les engagements de la Cenit. «La Cenit nous a assuré qu’elle sera dans les temps. Nous nous tenons à cet engagement pour le moment», répond Issanga Kampos. Mais il reconnaît dans son communiqué les difficultés matérielles et logistiques que rencontre cette organisation. Des problèmes liés à la taille du pays, l’enclavement de certaines localités et les problèmes d’infrastructures. Il a également soulevé le manque d’information des agents de la Cenit.
«La mission demande que ces problèmes soient résolus dans la mesure du possible, afin que tous les électeurs qui remplissent les conditions puissent participer au scrutin», déclare l’Union africaine. Mais à quatre jours du 25 octobre, la marge de manœuvre pour remédier à la situation reste faible.
Concernant le risque de crise post-électorale avec les conditions dans lesquelles l’élection va se dérouler, la réponse des observateurs de l’Union africaine est assez simple et laisse perplexe. Issanga Kampos a avancé l’existence d’un accord politique entre les candidats à ce sujet. «Il y a eu une campagne électorale civilisée, et les hommes politiques malgaches doivent avoir la grandeur d’accepter les résultats des urnes», demande-t-il.
L’Union africaine a déployé une trentaine d’observateurs sur le terrain. Un nombre assez réduit, mais elle travaille par système d’échantillonnage à l’échelle nationale, des rencontres et des discussions avec tous les acteurs majeurs de l’élection dont les candidats.
«Il y a une dizaine d’experts qui sont là depuis un mois, et je pense que leur travail nous a permis d’avoir une vision précise sur la situation», soutient le chef de mission par intérim.
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