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Spectacle : Au-delà de l’horizon

13 février 2014, 20:00

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Spectacle : Au-delà de l’horizon

C’est avec le regard tourné vers l’horizon que chanteurs, danseurs et musiciens s’uniront sur scène le temps du spectacle, Kshitij, le vendredi 21 février, au Indira Gandhi Centre for Indian Culture, à Phoenix, à 19 heures.

 

Un spectacle mais aussi des retrouvailles. L’Inde et Maurice sur une scène. Les artistes des deux pays collaborent pour donner vie à Kshitij (Horizon). Une initiative à mettre au compte de l’Art Academy et de l’Indira Gandhi Centre for Indian Culture (IGCIC). Après de longs mois de maladie, Sanedhip Bhimjee monte sur scène. A ses côtés, Anna Patten et Afasar Jafar Mulla pour le soutenir. Ce dernier est à Maurice pour une durée de trois ans. Il va exercer comme enseignant.

 

Egalement de la partie, le musicien indien Zakir Hussain, qui sera au tabla et le chanteur Rahul Madhukar Ranade. Ils seront accompagnés des musiciens locaux. Nous retrouverons Eric Triton à la guitare, et pour les effets tabla et percussion, Shakti Shane Ramchurn fera montre de ses talents. Dextérité, élégance et grâce sont les maîtres mots de ce spectacle basé sur des performances de kathak par des professionnels qui comptent plusieurs années d’expérience dans le domaine. L’IGCIC vibrera au rythme du tabla, de la guitare, de l’harmonium et du sitar. Sanedhip Bhimjee explique les dessous de ce spectacle : «Le spectacle sera d’une durée d’une heure et quinze minutes et vacillera entre le traditionnelet le contemporain pour la danse.»

Afasar Jafar Mulla est à Maurice pour une durée de trois ans.

 

Travail de longue haleine

 

Zakir Hussain explique que pour la partie tabla, son équipe et lui ont composé toutes les musiques qu’ils joueront lors de leur performance, vendredi prochain. C’est un travail de longue haleine qui leur a pris tout un mois. Les artistes soutiennent que la technique est importante tant pour le côté musical que pour la danse.

 

Les musiciens qui seront sur scène baignent dans la musique depuis leur plus jeune âge. Afsar Jafar Mulla, qui a découvert le kathak par son père Guru Jafar Mulla Khan, vit aujourd’hui de sa passion. Zakir Hussain a, lui, appris à jouer du tabla à l’âge de cinq ans. Il raconte avoir commencé à donner des spectacles vers cet âge. Quant à Rahul Madhukar Ranade, il vient d’une famille de musiciens. Il est à la fois enseignant, chanteur et musicien.

 

C’est en symbiose que musique, chant et danse s’uniront sur scène pour Kshitij. «Le kathak est une danse qui n’a pas de barrières. D’où le choix du nom de ce spectacle qui signifie horizon. C’est à nous depouvoir atteindre l’horizon», explique Sanedhip Bhimjee. «Cette collaboration entre artistes indiens et mauriciens nous permet aussi de créer de nouveaux liens plus forts entre les deux pays dans ces domaines», ajoute-t-il.Une passion qui les unit et que le maître de la danse utilise pour créer un pont entre les cultures.

 

 

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