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Suren Rampersad : A tout bout de chant
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Suren Rampersad : A tout bout de chant

Vingt ans de mûrissement. Pour des vers frais chevauchant «un attelage de mille soleils». C’est là le «lent voyage des voiliers» que nous propose Suren Rampersad. Il publie son tout premier recueil solo intitulé Chant égaré au crépuscule, avec le soutien du ministère des Arts et de la culture.
Un «rêve de poète» qui puise au «vertige de l’aube». Parfois secoué par un «soubresaut». Ne s’épargnant ni jeu de «Sémantique» ni «Musique». Avec dans l’air, «le parfum de l’arack mêlé à la cannelle qui fait frémir la chair». Le tout pour rendre hommage à la «Femme-éternité».
Son préfacier, Robert Furlong, président de la Fondation Malcolm de Chazal, apparente Suren Rampersad à un «forgeron-magicien». Conjurant, en une seule image, le feu de la forge, la sueur et la suie du travail métallique, mais aussi le mystère et l’illusion.
Pour lui, les vingt ans écoulés entre le recueil collectif, Moisson de cristal, sorti en 1993 – où Suren Rampersad avait contribué quatre poèmes – et le présent ouvrage est, «soit un long exil, soit un égarement prolongé».
Un éloignement qui a eu pour résultante que le poète rapporte cette fois une moisson de créations «délicieusement ciselées». «Encore faut-il savoir, vouloir et pouvoir – au risque de sy perdre – explorer le ‘flanc des syllabes’, la ‘lisière desmots’, ‘l’ombre tamisée des rivières’.»
Le préfacier ne manque pas de nous rappeler que Suren Rampersad est apparu d’abord dans les colonnes de l’express, dans les rubriques culturelles des années 1990.
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