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Sylvio Tang annonce une nouvelle législation sur les voitures de seconde main
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Sylvio Tang annonce une nouvelle législation sur les voitures de seconde main

Le ministre de la Protection des Consommateurs est intervenu, ce 8 décembre, à l’hotel Labourdonnais à Port-Louis, lors d’un séminaire organisé par le Motor Vehicle Dealers’ Association (MVDA).
Séminaire organisé en collaboration avec la société Japan Export Vehicle Inspection Center Co. Ltd (JEVIC), le Second Hand Vehicle Importers et avec le soutien du ministère de la Protection des Consommateurs.
L’objectif de ce séminaire est d’offrir aux consommateurs des produits de qualité et de trouver une nouvelle loi pour encadrer ce commerce. «Nous voulons trouver des solutions avec toutes les parties concernées pour démontrer notre engagement pour les consommateurs», déclare Patrice Falzon, président de la MVDA.
Le ministre de la Protection des Consommateurs demande aux concessionnaires de se remettre en question et de trouver des solutions afin de remédier à la situation. Une situation qui présente un réel danger pour les consommateurs. «Nous avons reçu des plaintes à propos des falsifications apportées aux lecteurs de kilométrage et l’âge de certains véhicules de seconde main. L’heure est venue de trouver ensemble des solutions, dans le dialogue avec toutes les parties concernées, de communiquer avec le public et, finalement, de légiférer au nom de la sécurité des consommateurs», explique Sylvio Tang.
«Le professionnalisme doit primer si nous voulons avoir des clients fidèles et loyaux. Le business d’une journée n’est plus d’actualité. Nous espérons apporter une nouvelle loi en début de l’année 2010, et les contrevenants seront sévèrement punis. La sécurité est importante et il est urgent de travailler ensemble», ajoute le ministre qui n’en dit pas plus sur ce projet de loi qui n’a pas été soumise au Parlement jusqu’ici.
Hornali Pirbhai, directeur de la société ZPC Motors Ltd, dénonce le mauvais service de certains agents dans ce commerce. «En 2001, une loi stipulait que l’âge des voitures de seconde main en vente à Maurice ne devrait pas dépasser les 60 mois à partir de la fabrication. Puis en 2005, un amendement de cette loi demandait à ce que ces voitures soient âgées entre 18 et 48 mois. Et elles ne devaient pas avoir le volant à droite. Les scandales, tels que la vente de voiture volée, accidentée, des voitures dont le compteur de kilométrage et la date de fabrication ont été falsifiés, ont vu le jour. Cet état des choses, non seulement met la vie des consommateurs en danger, mais porte atteinte à une compétition juste et équitable sur le marché», explique le commerçant.
Pour sa part, Govin Sockalingum, de Bronze Peacock Ltd, décrit la situation dans le pays et dénonce l’immobilisme des autorités à réagir. «Nous avons alerté les autorités dans le passé mais rien n’a été fait jusqu’à présent», affirme-t-il. Il existe à Maurice pas moins de 65 concessionnaires de voitures de seconde main. «Il n’y a pas de contrôle sur les produits offerts aux clients malheureusement. Notre objectif est donner aux Mauriciens un marché sain, sûr et fiable lorsqu’ils achètent des voitures de seconde main», conclut-il.
La société japonaise JEVIC dépeint l’état de la situation au Japon et compte apporter son expertise pour assurer un contrôle des voitures de seconde main des pays d’origine.
 
 
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