Une fillette de cinq ans a été enlevée à son école. Sept ravisseurs se sont fait coincer jeudi, après avoir demandé 140 millions d’ariary de rançon.
 

Fin de captivité pour une fillette de cinq ans. Tombée dans les griffes d’une bande de ravisseurs qui a réclamé 140 millions d’ariary de rançon contre sa libération selon la gendarmerie, la petite a été retrouvée saine et sauve dans une chambre d’hôtel à Ambodivona, jeudi 11 avril. Cueillies tour-à-tour, sept personnes mouillées dans cette affaire sont placées en garde à vue à la brigade de la gendarmerie à Talatamaty. Aux dernières nouvelles, elles devraient être livrées au parquet ce jour.
 

Les suspects sont âgés entre vingt et un et vingt-trois ans. Parmi eux figurent quatre jeunes femmes, soupçonnées d’avoir tiré les ficelles dans ce rapt. Deux de ces dernières ne sont autres que des membres de la famille de l’enfant qui en a fait les frais.
 

Mardi après-midi, aux alentours de 16 heures, elles se seraient rendues à l’école de la gamine à Ambohidroa, pour mettre leur plan à exécution. Croyant qu’elles ont été envoyées par ses parents, la petite les a suivies.
 

De source auprès de la gendarmerie, les kidnappeurs voulaient d’abord conduire l’écolière dans un hôtel à Ivato. Finalement, ils l’ont séquestrée à Ambodivona.
 

Dans la soirée même, ils auraient réclamé les 140 millions d’ariary de rançon. Après avoir tablé sur 122 millions d’ariary, au terme de dures négociations, ils auraient donné rendez-vous aux parents de la fillette à Talatamaty, dès le lendemain. En se fondant dans le décor, les ravisseurs auraient remarqué la présence de gendarmes en tenue civile dans les environs et du coup, ont abandonné l’échange. Après avoir pris à contre-pied l’intervention, ils auraient intensifié les menaces et auraient sommé la famille de l’enfant de s’exécuter dans les prochaines 24 h.