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Tennis : Akhtar Toorawa se retrouve seul

15 juin 2009, 20:00

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Tennis : Akhtar Toorawa se retrouve seul

La famille du tennis mauricien broie du noir. La Fédération mauricienne de tennis (FMT) se retrouve sans comité exécutif. Déjà non conforme avec le Sports Act concernant la régionalisation, de nouvelles élections s’imposent. Entre-temps, on se dirige vers un comité intérimaire.

Elu à la présidence de la FMT le 30 mars dernier, Akhtar Toorawa est désormais seul. Les quatre derniers membres de son comité directeur lui ont soumis leur démission hier matin. Il s’agit du vice-président, Denis Li Kam Wa, et des membres, Farhad Ramdin, Reena Neewaj et Mike Wong. Ils emboîtent le pas à Shiv Koonjoo qui a démissionné samedi et des premiers dissidents, Jean-Michel Giraud (trésorier), Denis Lincoln (secrétaire général), Edley Michaud (assistant secrétaire), Hugues Charoux (Assistant trésorier) et Véronique de Spéville (membre).

«Nous n’avons pas eu le choix. Avec la démission de Shiv Koonjoo, le comité directeur n’était plus légitime», explique Denis Li Kam Wa. L’ancien vice-président tient à préciser que les trois derniers démissionnaires et lui ne prennent pas partie. «Nous sommes arrivés à un point où il est mieux que le comité exécutif soit dissout. Nous attendons que les élections se refassent rapidement pour le bien de tennis mauricien», poursuit Denis Li Kam Wa.

Le comité directeur n’est plus en conformité avec le Sports Act de 2002 depuis samedi. Avec la démission de Shiv Koonjoo, le nombre de membres restants était de cinq sur onze. La loi préconise que dans le cas d’un sport individuel, le comité directeur doit être composé de sept membres au minimum et onze au maximum pour une période de quatre ans.

Ce matin à 9 h 30, Akhtar Toorawa rencontre le président du Comité national olympique mauricien (CNOM), Philippe Hao Thyn Voon. Il espère rapidement une réunion d’urgence avec le ministre de la Jeunesse et des Sports (MJS), Devenand Rittoo, et  Hurry Hookoom du Registrar of Associations.

Valeur du jour, on se dirige vers la mise en place d’un comité intérimaire. «C’est au ministère de la Jeunesse et des Sports de remettre de l’ordre au sein de la fédération. Je reste en place le temps que le comité soit sur pied. Je ne veux pas que la discipline souffre», lâche Akhtar Toorawa.

Pour Jean-Michel Giraud, président de la FMT pendant huit ans jusqu’à mars dernier, il n’y a pas de crise au sein de la FMT. «Il suffit qu’Akhtar Toorawa parte et les choses se porteront mieux», lâche-t-il. Quant à la question de savoir s’il est prêt à reprendre la présidence de la FMT. Jean-Michel Giraud répond: «Tout dépendra de ce que la famille du tennis veut et des discussions qui vont suivre.»
Jusqu’ici la FMT bénéficiait d’une dérogation du Sports Act concernant la politique de régionalisation. En l’absence de clubs dans les treize régions établies par le Sports Act, la FMT compte seulement sept comités régionaux. Ce sont ces comités régionaux qui déléguent des membres pour siéger au sein du comité directeur. Valeur du jour, un unique club est dûment enregistré auprès du Registrar of Associations, celui de Quatre-Bornes.

Jennifer PENELOPE-LEBRASSE
j.penelope@lexpress.mu


Administration : Démission de Kriss Napaul

La vague de demissions continue. Le secrétaire administratif, Kriss Napaul, souhaite également quitter la Fédération mauricienne de tennis (FMT). A la FMT depuis 2001, Kriss Napaul souligne être neutre dans la crise qui sévit au sein de la fédération. «J’ai simplement d’autres projets professionnels», explique-t-il.

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