Les sélectionnés mauriciens aux Masters africains de tennis des U14 (10-14 novembre à Tripoli, Libye) n’ont pas pu faire respecter la hiérarchie.

Favori en tant que n°1 africain depuis le 17 septembre, Julien Min Fa a craqué dès l’entâme et termine quatrième de sa poule. Dylan Foo Kune et Ryan Wong ont, également, fait les frais des Maghrébins, le Marocain Amine Zahoud et le Libyen Mohaned El Houni. Chez les filles, la meilleure performance est signée Emmanuelle de Beer qui termine en demi-finale.

Le titre africain chez les garçons est revenu à l’Egyptien Omar Sherief. «C’est le premier adversaire contre qui Julien Min Fa a été tiré. Malheureusement, il a perdu après un match très disputé.

L’issue de ce match a été déterminante pour le reste de la compétition », commente l’entraîneur, Jean-Marc Randriamnalina. Vaincu en deux sets (6-7 (3), 5-7), Julien Min Fa comptabilise par la suite deux autres défaites contre le Marocain Amine Zahoud (2-6, 3-6) et le Libyen Mohaned El Houni (1-6, 2-6). Julien Min Fa signe ses deux succès contre Dylan Foo Kune (2-6, 7-5, 6-1) et Ryan Wong (6-1, 6-0).

Avec le forfait du Kenyan Ismael Changawa et du Burundais Guy Orly Iradukunda, le tournoi masculin s’est déroulé en poule unique. Au nombre de victoires, l’Egyptien termine en tête devant le Marocain et le Libyen.

Dans le tournoi féminin, Emmanuelle de Beer s’est qualifiée pour la phase finale après s’être classée deuxième de sa poule. Elle s’incline en demi-finale contre la future gagnante du tournoi, Janet Koch (4-6, 0-6). Pour le match de classement, elle essuie un autre revers contre l’Egyptienne Dona Abu Habaga (6-3, 6-4).

Pour Jean-Marc Randriamanalina, la différence entre nos compatriotes et leurs adversaires s’est jouée au niveau mental.

«Techniquement, le niveau est uniforme. Mais nos joueurs ont été moins entreprenants et moins agressifs durant les matches», explique-t-il.