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Tension "assez palpable" avec les groupes armés à Bangui
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Tension "assez palpable" avec les groupes armés à Bangui

La situation est redevenue globalement calme dimanche à Bangui après des affrontements meurtriers à tendance confessionnelle entre chrétiens et musulmans mais l'armée française dit rencontrer une tension "assez palpable" au contact des groupes armés dans la capitale de la Centrafrique.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a déclaré que le désarmement des différentes milices débuterait lundi. Il a prévenu que l'armée française pourrait recourir à la force pour contraindre les combattants à rendre leurs armes.
"D'abord on leur demande gentiment et puis s'ils ne répondent pas, on le fait par la force. C'est un mouvement qui va durer longtemps", a déclaré Jean-Yves Le Drian lors du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, précisant qu'une partie de ces groupes armés avait commencé à se fondre dans la population, créant une "confusion".
Des habitants de Bangui ont encore fait état dimanche de coups de feu sporadiques dans certains quartiers.
D'après le président de la Ligue centrafricaine de défense des droits de l'homme, Joseph Bindoumi, les combattants essentiellement musulmans de la Séléka, qui ont renversé le président François Bozizé en mars, restent actifs dans la capitale.
Le dispositif militaire français en République centrafricaine compte 1.600 hommes, dont 1.200 à Bangui.
"La situation est plus calme mais elle reste (...) tendue", a déclaré à Paris le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l'état-major français. "Ce que l'on constate depuis aujourd'hui c'est une tension assez palpable lorsque nos forces sont au contact de groupes armés", a-t-il ajouté.
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