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Toamasina, à Madagascar: du bois de rose chez un Chinois

25 mars 2013, 06:20

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Toamasina, à Madagascar: du bois de rose chez un Chinois

 

La propriété d’un Chinois a été le théâtre d’une découverte de rondins de bois de rose soigneusement dissimulés, vendredi dernier. Il est soupçonné d’avoir fait sortir de Madagascar à huit reprises des conteneurs de ce bois précieux.
 

Une cachette de bois de rose a été découverte à Ampasima­zava Toamasina. Vendredi 22 mars, tôt le matin, des limiers du ministère de l’Environnement Forêt, ont mis la main sur vingt-trois rondins de bois de rose, en passant au peigne fin la propriété d’un ressortissant chinois. Montré du doigt comme étant un trafiquant international, ce dernier est soupçonné d’avoir trempé dans une exportation continue de conteneurs de bois de rose.
 

Selon les informations entre les mains des enquêteurs, il aurait déjà à huit reprises expédiées en Chine ce genre de cargaisons. Le suspect en était à sa neuvième opération, lorsque le pot-aux-roses a été découvert. Les indices ayant abouti à ce coup de filet, porteraient à croire que ces rondins ont été stockés dans la propriété du Chinois, pour être complétés avec une livraison avant une mise en conteneur.
 

Mis au parfum de l’existence du bois précieux sur la base de renseignements livrés par des informateurs civils, les responsables régionaux du ministère de l’Environnement Forêt à Toamasina ont creusé les pistes.
 

Jeudi, ils ont adressé au parquet une demande de mandat de perquisition, lequel a été délivré dans la soirée aux alentours de 19 heures. Par respect du cadre légal, celui-ci n’a été exécuté que le lendemain.
 

Entre-temps, des éléments de la section des recherches criminelles de la gendarmerie à Toamasina se sont postés aux abords de la propriété, pour tenir à l’œil le Chinois incriminé et dans la foulée surveiller les mouvements qui s’y passent. De source émanant de la gendarmerie, rien d’anormal n’a été signalé durant la nuit, ce qui amènerait à croire que le suspect n’y a vu que du feu, apparemment.
 

Dissimulés dans la cour du trafiquant présumé, ces rondins dont l’existence a été portée au grand jour vendredi, étaient cachés derrière une pile de parpaings. Ils étaient de surcroît couverts de feuillages et d’une sorte de bâche.
 

Pour dissuader les curieux, le Chinois a fait écrire en lettres capitales «chien méchant», sur une plaque, placardée sur la façade de sa maison, juste derrière le portail. Malgré cette ruse, son attitude suspecte a mis la puce à l’oreille des personnes qui l’ont dénoncé. 

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