En mars 2012, l’ex-ambassadeur turc à Madagascar a annoncé la possibilité d’un vol régulier entre Antananarivo et Istanbul. Ce projet verra le jour bientôt.
 

Confirmé. L’établissement d’une ligne aérienne entre Antananarivo et Istanbul connaît des avancées significatives. Lors de la récente visite du Premier ministre Omer Beriziky, les 10 et 11 avril en Turquie, il a souligné dans le cadre d’une interview avec la presse locale «Bugün» que les vols réguliers entre les deux localités allaient commencer à partir de ce mois de décembre, ou au début de l’année prochaine.
 

La compagnie Turkish Airlines va voler à Madagascar, comme il a été annoncé en mars 2012 par l’ancien ambassadeur de la Turquie à Madagascar, Ercümment Ahment Enc, au cours d’une visite auprès du ministre des Transports, Benjamina Ramanantsoa. Dans le cadre de ce secteur aérien, des initiatives ont été menées.
 

Grâce à des bourses, la Turquie a mis en place un programme de formation de pilotes malgaches. En marge de la conférence sur l’aviation civile turco-africaine, qui s’est tenue à Izmir du 30 mai au 2 juin 2012, le projet a été confirmé. Un accord dans le transport aérien entre Madagascar et la Turquie a été adopté au Congrès de la Transition en octobre 2012. Cet accord a permis aux deux compagnies, Turkish Airlinks et Air Madagascar, de se pencher sur les partenariats pour leurs développements.
 

L’ouverture de cette ligne devrait renforcer le partenariat dans le domaine économique, principalement le secteur du tourisme. «La Turquie accueille de nombreux touristes, alors qu’à Madagascar, le secteur est en plein développement. Nous invitons donc les hommes d’affaires turcs à contribuer au développement du tourisme dans notre pays. Les infrastructures touristiques, tels les complexes hôteliers et les routes restent insuffisantes», a avancé le chef du gouvernement.
 

Le commerce extérieur des produits de rente comme le café, la vanille et l’œillet n’est pas en reste. D’autres domaines sont à développer. Avec ses 75 millions d’habitants, la Turquie constitue un grand marché à exploiter. «À Madagascar, il existe de nombreuses variétés d’épices que nous pouvons exporter vers la Turquie. Des travaux peuvent être effectués dans le domaine de la culture, de l’éducation et le secteur des services», a noté en plus le PM au cours de cet entretien.