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Transport aérien à Madagascar: gros embouteillage à l’aéroport d’Ivato

4 avril 2013, 04:49

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Transport aérien à Madagascar: gros embouteillage à l’aéroport d’Ivato

L’aéroport international d’Ivato est véritablement saturé. Les services ont été sérieusement débordés, en accueillant simultanément deux gros-porteurs samedi soir.

 

Une grosse pagaille. Une situation, censée être courante pour une destination qui se veut être touristique comme Madagascar, est devenue compliquée samedi à l’aéroport international d’Ivato. Deux gros-porteurs ont atterri presque en même temps, provoquant un grand débordement au niveau des services.
 

Le premier est l’Airbus A 340 d’Air Madagascar en provenance de Bangkok qui, à cause d’un retard dû au mauvais temps au départ, est arrivé à 10h55. Malheureusement, c’est également l’heure d’atterrissage prévue pour le Boeing 777 d’Air France, en provenance de Paris. Il a donc fallu traiter en même temps près de 800 passagers. Résultats: un embouteillage monstre devant les guichets de la police de l’immigration, et surtout pour la récupération des bagages.
 

«Il nous a fallu deux heures pour effectuer les formalités et récupérer les bagages. C’est très éprouvant après huit heures de vol», témoigne un des passagers en provenance de Bangkok.
 

La saturation de l’aéroport d’Ivato se fait sentir tout au long de la chaine. D’abord, à cause de l’heure tardive, le tarmac est déjà largement occupé par les autres avions d’Air Madagascar qui ont terminé leur programme de la journée. Le gros Airbus a donc été garé dans un endroit éloigné, mal éclairé, ce qui a compliqué l’installation de l’escalier de débarquement destiné aux passagers. La sortie de l’avion en elle-même a nécessité plus d’une vingtaine de minutes, et une interminable attente pour les passagers déjà impatients. A cause de l’éloignement de l’endroit, il a fallu transporter les passagers en bus jusqu’au bâtiment de l’immigration. Malheureusement, à cause de l’arrivée simultanée des deux avions, un seul bus pouvait assurer l’acheminement des passagers, provoquant la grogne de ces derniers, certains ayant dû attendre vingt autres minutes supplémentaires.
 

Mais le véritable débordement se trouve au niveau de la livraison des bagages. L’aéroport ne dispose que d’un tapis roulant pour livrer les quelques centaines de valises et colis divers des passagers. Très vite, la zone d’attente a été envahie de monde au point que, même ceux qui ont déjà pu récupérer leurs bagages ne pouvaient plus sortir. Au bout de 30 minutes d’attente, les cris d’enfants ont commencé à se faire entendre, dans la chaleur étouffante du bâtiment qui ne dispose d’aucun système de climatisation.
 

Dehors, la nervosité des bagagistes des deux compagnies était palpable. Les hommes se bagarraient pour déposer les valises sur le tapis roulant. Tout cela, sous les yeux inquiets des passagers qui voyaient leurs affaires jetées sans aucun ménagement sur le tapis roulant.
 

«Est-ce qu’ils ont le droit de faire ça», ne pouvait s’empêcher de se demander un touriste, inquiet de l’état de son ordinateur portable qui a été envoyé en soute.
 

La situation était plus compliquée pour les voyageurs en provenance de Bangkok, qui ont dû attendre quarante-cinq minutes avant que leurs bagages ne soient débarqués de l’avion, stationné à près de 500 mètres de là.

 

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