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Un agent politique giflé pour avoir utilisé une voiture du MITD
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Un agent politique giflé pour avoir utilisé une voiture du MITD

Il aurait utilisé une voiture du Professional Drivers Training Centre, géré par le MITD, pour son usage personnel. Et, lorsque cet agent politique a été rappelé à l’ordre par son supérieur hiérarchique, les choses auraient dégénéré. Dans une plainte au poste de police de Curepipe, l’agent a allégué avoir reçu deux gifles de son supérieur.
L’affaire fait grand bruit au Professional Drivers Training Centre, à Forest-Side. Mardi, une altercation entre deux instructeurs du centre placé sous l’égide du Mauritius Institute of Training & Development (MITD) aurait dégénéré. C’est ce qu’indiquent des sources policières proches du dossier. L’objet de la discorde : une voiture de l’institut.
Celle-ci aurait été utilisée par un agent politique, qui exerce comme moniteur depuis deux ans dans le centre, pour son usage personnel, après les heures de cours. C’est du moins ce qu’affirme son supérieur, un formateur de l’établissement. Ce dernier aurait d’ailleurs rappelé à l’ordre son «junior». Chose que l’agent politique, habitant Plaine-Magnien, n’aurait pas appréciée.
Il aurait alors répliqué à son supérieur que l’affaire ne le regardait pas et qu’il ne pouvait rien contre lui. La situation se serait envenimée. Dans une plainte au poste de police de Curepipe, l’agent politique a allégué avoir reçu deux gifles de son supérieur.
Il aurait également expliqué à la direction du Professional Drivers Training Centre qu’il a gardé la voiture pour réparer les jantes de cette dernière. Or, selon nos renseignements, de nouvelles jantes auraient déjà été achetées et entreposées au centre.
En outre, il ressort de sources proches du centre que ce ne serait pas la première fois que ce moniteur, qui ne détiendrait pas encore de Driving Instructors’ Licence, subtiliserait la voiture de la firme. Cela, alors que les véhicules appartenant au centre doivent être garés dans un hangar après les heures de cours.
Depuis cet incident, les langues se délient. Des cas d’abus allégués par les agents et les nominés politiques qui y exercent seraient courants dans ce centre qui délivre des certificats de conduite défensive et qui rapporterait jusqu’à Rs 10 millions par an à l’État.
Joint au téléphone hier, Anil Poonoomassee, un responsable du centre, a nié les allégations d’abus au sein de l’établissement. Il a, en revanche, confirmé l’altercation entre les deux instructeurs. «Le cas a déjà été rapporté à la direction du centre. Toutefois, je ne sais pas quelle action sera prise à son niveau.»
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