L’Espace Ernest Wiehe a été inauguré, le mardi 9 août. Ce nouveau lieu de rencontre et de partage culturel se situe au cœur du domaine du Château de Labourdonnais, à Mapou.

Une ancienne cuisine de château revisitée en lieu de culture. C’est ainsi que se définit l’Espace Ernest Wiehe, en hommage à un saxophoniste qui a marqué l’univers musical local et international. L’Espace fait face au Château de Labourdonnais, à Mapou. L’endroit a été rénové et pourra, à partir du 1er septembre, abriter des conférences, des expositions ou d’autres manifestations culturelles. Mais il sera surtout un lieu de rencontre et de partage.

Toute la rénovation des lieux a été entreprise par la Compagnie Agricole de Labourdonnais. Dans un premier temps, les conservateurs se sont concentrés sur le Château et ont remis en état tous les objets qui s’y trouvaient.

L’Espace Ernest Wiehe est une pièce détachée du Château de Labourdonnais. De 110 m², elle peut accueillir 70 personnes. Tout fait de pierre, l’espace offre un décor sublime de l’intérieur et fait partie d’un autre, vu de l’extérieur.

Lors de l’inauguration de l’Espace Ernest Wiehe, Alain Sauzier, le président du conseil d’administration de la compagnie Agricole de Labourdonnais a tenu à faire ressortir que ce lieu culturel viendra «combler un manque qui existe dans la région du nord ».

«Je ne crois pas qu’il y ait un espace semblable à celui-là dans la région du Nord. Il est important de redonner vie à ce lieu et il est tout à fait normal qu’il soit au nom d’Ernest Wiehe afin que les générations futures comprennent le rôle qu’a joué cet homme comme musicien mais aussi en tant qu’un ami des jeunes », soutient-il.

Ernest Wiehe, descendant de Christian Wiehe, le bâtisseur du Château de Labourdonnais a su apporter sa contribution à la jeunesse mauricienne. Il jouait, vivait pour le jazz mais il a aussi tenu à la faire découvrir aux autres.

Son épouse, Catherine Wiehe était également présente à cette inauguration. «Je suis heureuse que ce lieu porte le nom de mon époux. C’est bien de penser au passé mais je préfère songer à l’avenir. La beauté de l’art se trouve partout, dans ce bâtiment en pierres, dans la musique mais elle ne se limite pas à un lieu », a-t-elle soutenu.

Interrogé Alain Gordon-Gentil, conseiller du Premier ministre en Arts et Culture affirme qu’il connaissait personnellement Ernest Wiehe. «C’était la moindre des choses qu’on fasse quelque chose en son nom. J’ai suivi ce qu’il a fait et j’espère que le lieu ne sera pas le dernier à porter son nom », indique Gordon-Gentil.