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Un groupe musical mauricien invité à se produire à Shanghai
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Un groupe musical mauricien invité à se produire à Shanghai

Un ensemble instrumental composé de quatre musiciens mauriciens participera la semaine prochaine au Shanghai Spring International Festival. Cet évènement culturel majeur rend hommage à travers une grande compétition et une série de concerts aux musiques traditionnelles des différentes provinces de Chine.
Le groupe mauricien a été présélectionné pour faire partie des quinze groupes internationaux qui participeront à une joute musicale qui se déroulera les 14 et 15 mai prochain. Les quatre musiciens, Bangkok Lam Cham Kee, Noo Lam Cham Kee, Yune Vee Ah Sen et Danny Onsiong, ont tous été formé à Maurice à la School of Chinese Music de Port-Louis.
Noo Lam Cham Kee qui du joue de la flute et des percussions chinoises a commencé à étudier ces instruments dès la création de cette école de musique en 1986. «Nous avons bénéficié pendant les deux premières années d’existence de la School of Chinese Music de l’enseignement Zhu Liangkai, un virtuose très respecté dans le monde musical chinois, commente-t-il. «Nous aurons le plaisir de le retrouver et de bénéficier à nouveau de ses conseils durant les cinq jours précédant la compétition. Le maestro a d’ailleurs composé l’un des morceaux que nous allons interpréter une sorte de fusion entre des éléments de la musique traditionnelle chinoise et de la rythmique du séga».
 L’ensemble mauricien évolue dans le style raffiné et mélodieux communément appelé « musique de soie et bambou du sud ». A travers cette manifestation culturelle, les quatre musiciens souhaitent se perfectionner davantage en côtoyant de grands maitres. Leur objectif est également de promouvoir le multiculturalisme mauricien. «La plupart des participants porteront très vraisemblablement des vêtements traditionnels chinois », nous explique Dany Onsiong qui joue de l’Erhu, sorte de violon chinois. «Néanmoins, nous comptons bien arborer des chemises à fleur pour montrer que nous venons d’une ile tropicale.
Quant au drapeau mauricien, il figurera en bonne place sur les scènes où  nous nous produirons ». Un bel exemple de mauricianisme qu’il convient de saluer. D’autant plus que les quatre musiciens n’ayant, jusqu’à présent, bénéficié d’aucune subvention, ont eux-même financé le déplacement et les frais de ce séjour à Shanghai.
 
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