La Criminal Investigation Division (CID) du nord a arrêté le médecin recherché pour avoir pratiqué un avortement sur une jeune fille de 18 ans.

Il a été libéré après avoir fourni une caution de Rs 10 000. La CID du nord a procédé à l’interpellation, ce lundi 2 janvier, de ce médecin de 56 ans. Le suspect a été appréhendé à son domicile à Quatre-Bornes. Il a comparu en Cour de Port-Louis sous une accusation d’avoir pratiqué un avortement et a été libéré sous caution après avoir fourni une caution de Rs 10 000 et signé une reconnaissance de dettes de Rs 50 000.

Le suspect a longuement été interrogé par les enquêteurs de la CID. Confronté à la version de la victime, il a avoué avoir pratiqué l’avortement. Cependant, il n’est pas d’accord au sujet de certaines déclarations faites par la jeune fille. Cette dernière est, par ailleurs, toujours hospitalisée.

Pour rappel, le 20 janvier, la mère de la jeune femme, habitante de Bel-Air, avait été arrêtée puis libérée après avoir fourni une caution en Cour de Flacq. A la police elle raconte qu''''elle a incité sa fille à se faire avortée. «Elle était trop jeune pour avoir un bébé», a-t-elle déclaré aux enquêteurs.

La maman décide alors d’emmener sa fille dans un cabinet médical de Flacq, qui se trouverait près d’une banque, pour que cette dernière se fasse avorter. L’opération se déroule sans embûches et la jeune fille retourne vivre avec son concubin. Mais, son état de santé se détériore au cours du week-end du 17 et 18 janvier. Elle est prise d’atroces douleurs et son concubin préfère l’emmener d’urgence à l’hôpital Jeetoo, Port-Louis.

Elle est auscultée par un médecin qui constate qu’elle a subi un avortement. Interrogée par ce dernier, elle raconte les faits. Le personnel soignant alerte la police de Flacq et le cas est transmis à la Criminal Investigation Department (CID) de Flacq.
La CID du Nord continue sur sa lancée. Une nouvelle arrestation qui témoigne de la volonté de cette unité de la police de résoudre le plus d’affaires possibles. Cette enquête a été supervisée par l’Assistant Surintendant de Police (ASP) Dalawarally. Cela faisait un bout de temps que son équipe surveillait le médecin en question. Mais, ils ont préféré attendre et avoir tous les éléments pour procéder à l’arrestation de ce dernier.

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