Des membres de la PTA d’une école primaire, qui font aussi partie de l’association des forces vives, auraient été voir la responsable, lui demandant de convaincre les enseignants de les financer. Et cette dernière aurait exigé que ceux qui donnent des leçons particulières au sein de l’établissement lui remettent Rs 500.

La somme servirait à financer une association gérée par des forces vives de la localité. La responsable de l’école primaire de Petit-Raffray aurait exigé que les six instituteurs qui donnent des leçons particulières en Std V et Std VI au sein de l’établissement lui remettent  Rs 500 à la fin du mois.

Contactée, la maîtresse d’école a déclaré que «les leçons particulières n’ont même pas encore commencé cette année-ci». Elle s’est refusée à tout autre commentaire.

Un responsable au ministère de l’Éducation explique que des membres de la Parent Teacher’ Association de l’école de Petit-Raffray font aussi partie de l’association des forces vives. Selon nos renseignements, ils auraient été voir la maîtresse d’école, lui demandant de convaincre les enseignants de contribuer aux besoins de leur association.

Toutefois, après les protestations des instituteurs, l’affaire a été rapportée au ministère de l’Éducation. «La maîtresse d’école a été rappelée à l’ordre. On lui a rappelé que ce genre de pratique est interdit», souligne le responsable.

Selon Saleem Choolun, secrétaire de la Government Teachers’ Union, «malheureusement, il arrive que des maîtres d’école aient recours à une telle pratique». Il ajoute: «Les forces vives ne font aucune contribution, encore moins en ce qui concerne les leçons particulières.»

Les cours particuliers en Std V et Std VI sont autorisés par le ministère, qui met à la disposition des enseignants et élèves des salles de classe dans l’enceinte de l’école. Aucun paiement n’est nécessaire au ministère mais les enseignants doivent payer un planton pour le nettoyage de ces salles après les leçons. Le tarif tourne autour de Rs 100 l’heure.