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Villa Garden : A la découverte de la Papouasie et des autres îles du Pacifique Sud

12 novembre 2011, 20:00

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Villa Garden : A la découverte de la Papouasie et des autres îles du Pacifique Sud

Il n’y a pas lieu d’aller loin pour s’évader. Le restaurant Villa Garden en est la preuve. Grâce à son concept novateur qui allie convivialité et étonnement, ce petit coin de Grand-Baie offre une occasion inouïe de se projeter en Papouasie et dans d’autres îles du Pacifique Sud. Découverte de ce cadre unique du Chemin Vingt-Pieds, à Grand-Baie.


Des masques, des totems, des outils de chasse et surtout de fascinantes sculptures. Voilà ce que l’on peut trouver à la Villa Garden. Autant d’objets qui transportent le visiteur loin, très loin même jusqu’en… Papouasie,  en Nouvelle-Guinée, un pays qui est jusque là, encore méconnu des Mauriciens. Où le temps s’est arrêté sur des tribus, des rites et des coutumes.

Chaque objet à la Villa Garden charrie son lot d’histoires. Les habitants de l’île, les Papous, sont visiblement dotés d’un vrai sens artistique. Laurent Midot, responsable de la galerie d’art à la Villa Garden, est la cheville ouvrière de cette exposition qui réunit quelque 2 000 objets uniques.

Un coup d’œil à gauche et à droite dans le jardin et l’on aperçoit des tables avec des couverts rangés. Parmi les petits palmistes s’ajoutent de grandes sculptures faites dans des troncs de fougères. Ils expriment les figurines typiques de cette région du globe.

Et puis, l’on découvre les masques de différentes tribus de la Nouvelle-Guinée. Laurent Midot raconte que chaque tribu à une façon propre à elle de faire représenter ses objets. Tantôt de vives couleurs, tantôt des teintes plus fades désignent plusieurs régions.

«Tout est manuel. Les masques sont de pigmentations naturelles. Et ils ont une signification précise », affirme-t-il. Nous voyons justement un beau collier en bois. Le collectionneur raconte que ces ornements sont portés par les chasseurs de tête. A côté des colliers sont exposés des couteaux et leurs fourreaux. Les armes de ces mêmes chasseurs datant de plus de 400 ans.

Sur une table basse, plus loin, nous faisons la découverte des tapis faits d’écorces d’arbres sur lesquels sont exposées des flutes traditionnelles. En poursuivant la visite, l’on tombe sur une intrigante œuvre sculptée dans un tronc d’arbre également. Plusieurs figurines y sont représentées. Celles-ci ont la bouche grande ouverte.

Laurent Midot explique alors, que l’objet est en fait un escalier qui sert à  atteindre les petites cabanes perchées dans les arbres.  A la fin de la visite, vous  tombez  nez à nez avec une immense statue d’oiseau. 2m80cm de long, pesant plus d’une tonne, selon Laurent Midot.  Et puis, il y a le «Story Board» des Papous. C’est une grande plaque sur laquelle sont gravé des dessins qui représentent le quotidien des habitants.

«Par exemple, l’on voit le fameux sanglier qui est tué par un Papou. Dans les tribus, c’est ce qui se mange le plus souvent. Ensuite, l’on voit le crocodile, animal très respecté des habitants. Cette plaque sert surtout à raconter l’histoire aux enfants », affirme Laurent Midot.

Mais comment faire pour réunir autant d’objets uniques et les transporter à Maurice ? Le collectionneur raconte que cela fait vingt ans qu’il se passionne pour les îles du sud du Pacifique.

Et encore, il confie qu’il n’y a qu’une infime partie de sa grande collection qui est exposée à la Villa Garden. Presque  toutes les pièces sont à vendre. «Sauf une vingtaine d’objets qui me sont plus chers que d’autres, et que je compte bien conserver », précise-t-il.

Se sentir ailleurs tout en étant à Maurice

Le concept de resto-galerie d’art offre aux visiteurs l’occasion rêvée de partager un moment de convivialité avec leurs proches, autour d’un repas rappelant les saveurs mauriciennes. Cette partie est gérée par Ghi Pham Van.

Ainsi, la Villa Garden a perdu de sa réputation de resto « chic et cher ». Elle se veut accessible à toutes les bourses. Les plats varient entre Rs 350 à Rs 650, encore accessibles en comparaison avec les prix proposés par les anciens propriétaires. Des prix qui tournaient autour de  Rs 1 000.

A la carte, l’on peut découvrir la salade de Palmiste, baies roses et crevettes, Filet de Dorade à la Créole, le calamar grillé à la sauce Vindaloo, le Thon mi-cuit et les Chips des Iles. Les desserts sont également au goût des Mauriciens. Là on retrouve la Crème brulée au thym, le sorbet frais, le Fondant au chocolat, la glace vanille, la Banane Flambée au vieux rhum.

Selon Ghi Pham Van, il fallait que le lieu reste un endroit de convivialité pour les Mauriciens. «Le jeune homme qui souhaite emmener son amie diner n’a pas à se sentir trop mal à l’aise. Il a un splendide cadre et un bon repas. Tout cela pour un prix abordable », soutient-il. Et surtout, outre cette convivialité garantie, on est certain d’être étonné, surpris même. Agréablement.

Le restaurant est ouvert tous les jours. Il peut surtout accueillir une réception familiale ou de bureau pour à peu près 80 couverts. Le lieu peut aussi abriter des expositions ou des petits concerts.

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