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Violences envers les femmes: les mères des victimes se mobilisent
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Violences envers les femmes: les mères des victimes se mobilisent

«Li napa posib tir lavi ainsi. Ler dir nou kontan, ki kalite kontan sa? Se kontan avek laviolans?» lance Patricia Rose, dont la fille Rachelle, 22 ans, a été tuée par son ex-petit ami. Et pour dire stop à la violence envers les femmes, elle a organisé, ce samedi 1er mars, une marche pacifique à Curepipe, de la cour de l’église St Hélène à Curepipe Road, jusqu’à l’Hôtel de ville.
Quelque 250 personnes ont répondu à son appel, scandant des slogans tels que «violans nou pale» et «nou bisin la justis». Parmi celles-ci, Sheila Ramlochun, dont la fille, Deepa Takoordyal, 33 ans, a été étranglée par son mari avant que ses jambes ne soient découpées à la meuleuse et que ce qui restait de son cadavre ne soit jeté dans la nature.
Plusieurs associations féminines des circonscriptions 16 et 17 ainsi que des proches de l’aile féminine du MMM étaient également présents. On pouvait apercevoir les députés mauves Lysie Ribot, Françoise Labelle, Satish Boolell, Steve Obeegadoo, les conseillers municipaux du MMM Ananda Rajoo et Sundee Beedassy et le maire indépendant Mario Bienvenu. Dhanraj Aubeeluck, leader du Parti Malin, y était aussi.
«En janvier, kat fam inn perdi la vie. Mo dir non à la violence e mo espere ki pa gaign encore crime koumsa», souligne Patricia Rose. Au député Satish Boolell d’ajouter que, de toute sa carrière de médecin légiste, très peu de crimes l’avaient choqué. «Mais en écoutant le témoignage de ces mères, je suis sidéré par l’horreur et l’action animale consistant à déchiqueter un corps.»
Dhanraj Aubeeluck (au centre), le leader du Parti Malin a aussi tenu à être présent à cette marche.
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