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«Breach of ICTA»
Bobby Hurreeram porte plainte
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«Breach of ICTA»
Bobby Hurreeram porte plainte

L’ancien ministre des Infrastructures nationales de l’Alliance Lepep et actuel membre du Mouvement socialiste militant, Bobby Hurreeram, a saisi la police pour dénoncer des propos diffusés sur les réseaux sociaux jugés diffamatoires à son encontre. Il a déposé une plainte pour infraction à l’Information and Communication Technologies Act (ICTA) au poste de police de Vallée-des-Prêtres, lundi.
Dans sa déposition, l’ex-ministre explique que tout a commencé le 19 mai lorsqu’il a tenu une conférence de presse au Sun Trust Building, à Port-Louis. Cet événement a été couvert par les médias traditionnels ainsi que par plusieurs plateformes numériques. Le même jour, il affirme avoir été alerté qu’un profil Facebook avait relayé en direct la conférence via une vidéo du Defimedia, tout en l’accompagnant de commentaires qu’il juge insultants, dénigrants et attentatoires à son honneur.
Parmi les propos relevés figurent des expressions offensantes portant atteinte à son intégrité personnelle, le comparant de manière péjorative à des individus sous l’influence de substances illicites et l’accusant implicitement de comportements indignes. Bobby Hurreeram soutient que ce même profil a également participé à d’autres publications et vidéos sur les réseaux sociaux, y compris des diffusions en direct, pour continuer à ternir son image. Il évoque notamment un commentaire sur une vidéo du Defimedia Live où il est qualifié de manière injurieuse. Selon lui, cette campagne de dénigrement est coordonnée et persistante.
Le 25 mai, Bobby Hurreeram aurait été informé de la circulation d’une image contenant le logo du Defimedia, affirmant faussement qu’il aurait été arrêté en possession de 15 kg d’héroïne. Il estime que cette fausse information a pour but de porter atteinte à sa réputation et de l’humilier publiquement. Dans le cadre de son dépôt de plainte, il a remis aux enquêteurs une clé USB contenant plusieurs vidéos à l’appui de ses accusations, des captures d’écran des publications en question ainsi qu’un message WhatsApp où figure la fausse nouvelle concernant son arrestation.
Bobby Hurreeram affirme avoir de fortes raisons de croire que le profil Facebook à l’origine de ces publications est animé par un individu bien identifié, avec qui il aurait eu des liens familiaux par le passé. Une enquête policière a été ouverte pour faire la lumière sur cette affaire.
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