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Casela Nature Parks accueille 50 nouveaux animaux : Une immersion exclusive
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Casela Nature Parks accueille 50 nouveaux animaux : Une immersion exclusive

Casela Nature Parks a récemment enrichi son écosystème avec l’arrivée de près de cinquante nouveaux animaux en provenance d’Afrique du Sud. Pour marquer cet événement, un press tour a été organisé le jeudi 30 janvier, permettant aux journalistes de découvrir ces nouveaux pensionnaires actuellement en quarantaine. Cette initiative souligne l’engagement de Casela envers la conservation et le bien-être animal, tout en offrant une expérience renouvelée aux visiteurs du parc.
Une quarantaine stricte pour une adaptation optimale
À leur arrivée, les animaux ont été placés en quarantaine afin de s’assurer de leur bonne santé et de leur acclimatation progressive à leur nouvel environnement. Lors de la visite, les journalistes ont été tenus de revêtir une combinaison de protection avant d’accéder aux installations dédiées aux nouveaux arrivants.
(Les membres de la presse et les employés de Casela ont enfilé leur combinaison de protection avant la visite.)
Parmi les espèces récemment introduites figurent plusieurs types d’antilopes, des girafes et d’autres herbivores majestueux, tels que le cobe lechwe du sud, l’antilope sable du sud, l’oryx gazelle, le grand koudou et l’hippotrague bubale du Cap. Ces espèces viennent diversifier la faune du parc et offrir aux visiteurs une opportunité unique d’observer ces animaux dans des conditions proches de leur habitat naturel.
Dominique Edouard, Assistant Head Keeper de Casela, a souligné l’ampleur de la préparation nécessaire à cet accueil. «C’est une très longue préparation qui a duré plusieurs mois. Il faut s’assurer que les enclos soient prêts, que les protocoles médicaux soient établis et que les animaux soient en bonne santé à leur arrivée.» La quarantaine, qui a duré plus d’un mois, a permis aux soigneurs et aux vétérinaires de surveiller de près l’adaptation des animaux. «Nous suivons des protocoles médicaux stricts pour éviter le stress et garantir une alimentation adéquate. Heureusement, nous n’avons enregistré aucune blessure et tous les animaux sont en excellente santé», a ajouté Dominique Edouard.
![casela 1].jpg](https://backoffice.lexpress.mu/storage/WF2uNIsl492tdpUhcZbcKO3lrnh0Dsz4kNMZtJqW.jpg) (L’hippotrague bubale du Cap est une espèce d’antilope nouvellement introduite à Maurice.)
Des soins adaptés et un suivi rigoureux
L’adaptation des animaux est un processus délicat qui prend en compte plusieurs facteurs, notamment le climat et les interactions sociales entre les espèces. «Les animaux arrivent d’un environnement différent, souvent plus sec, alors nous leur donnons du temps pour s’acclimater à la chaleur et à l’humidité de Maurice», explique Dominique Edouard. Chaque jour, les soigneurs vérifient que les animaux mangent bien et ne présentent aucun signe de stress ou de maladie. «L’observation est essentielle : nous surveillons leur comportement, leur alimentation et leur état physique pour nous assurer qu’ils s’intègrent en douceur», ajoute-t-il.
L’un des défis majeurs rencontrés par l’équipe est la gestion de la transition entre la quarantaine et l’intégration dans les habitats du parc. «Nous ne pouvons pas relâcher tous les animaux en même temps. L’introduction se fait progressivement, animal par animal, pour leur permettre de s’adapter sans stress et éviter les conflits avec les autres résidents du parc», précise-t-il.
(De g. à dr.) Evans Gopal, Senior Manager des ppérations du parc, Cendrine Ribet de Chalain, Zookeeper, Adrien René, Animal Keeper, et Dominique Edouard, Assistant Head Keeper de Casela.)
Un processus de sélection et de transport minutieux
Evans Gopal, Senior Manager des opérations du parc, a détaillé le processus de sélection des animaux avant leur transfert. «Nous avons sélectionné des espèces adaptées au climat de Maurice et à l’environnement du parc. L’objectif est d’enrichir notre collection et d’éduquer le public sur la biodiversité et la conservation.» Avant leur départ d’Afrique du Sud, les animaux ont subi une première quarantaine sous la supervision des autorités vétérinaires locales, conformément aux exigences des services vétérinaires mauriciens. «Ce sont les vétérinaires mauriciens qui définissent les tests et traitements que les animaux doivent recevoir avant leur voyage», explique Evans Gopal.
Le respect des réglementations locales et internationales est une priorité absolue pour Casela. «Les permis d’importation sont délivrés par la Division vétérinaire et le département de la National Parks and Conservation Service du ministère de l’Agro-industrie, après validation des conditions sanitaires et de bien-être animal», précise-t-il.
(Les grands koudous en quarantaine.)
Une intégration progressive pour garantir le bien-être des animaux
L’adaptation au nouvel environnement est un processus graduel. Pour les antilopes sable du sud, par exemple, l’équipe de Casela a observé qu’elles appréciaient particulièrement les feuilles de tamarin et les pelures de certains fruits. «Ces animaux sont jeunes, environ un an et demi. Ils sont très sociables et vivent bien en groupe», explique Dominique Edouard.
Les girafes, quant à elles, suivent un processus d’intégration spécifique. Cendrine Ribet de Chalain, soigneuse spécialisée, décrit le déroulement de cette adaptation : «Elles sont arrivées il y a deux mois et ont déjà franchi la première étape de familiarisation avec notre équipe. La prochaine phase consiste à les intégrer progressivement à leur nouvel environnement et aux autres girafes du parc.»
(Huit nouvelles girafes seront introduites dans le parc.)
La patience est de mise, car ces girafes, encore sauvages, doivent s’habituer à la présence humaine et à un territoire plus vaste. «Pour l’instant, elles restent dans une zone sécurisée où elles se sentent en confiance. Peu à peu, nous les laissons explorer d’autres espaces jusqu’à leur intégration complète», ajoute Cendrine Ribet de Chalain.
Un engagement renouvelé en faveur de la conservation et de l’éducation
L’arrivée de ces nouveaux animaux marque une étape importante dans le développement du parc, qui n’avait pas accueilli de nouvelles espèces depuis 2016. En plus de diversifier son offre pour les visiteurs, Casela réaffirme son engagement envers la sensibilisation à la protection de l’environnement. «Nous voulons que les visiteurs repartent avec une meilleure compréhension de la biodiversité et des enjeux de conservation», insiste Evans Gopal. «Nos visites guidées, nos panneaux informatifs et nos interactions avec le public sont conçus pour transmettre ces messages essentiels.»
Casela Nature Parks s’efforce ainsi de créer une expérience immersive et éducative tout en veillant au bien-être de ses pensionnaires. À travers cette initiative, le parc espère inspirer petits et grands à respecter et protéger la faune sauvage. Les visiteurs auront l’opportunité de découvrir ces nouveaux résidents dans les semaines à venir, une fois leur intégration terminée. Un spectacle fascinant attend le public, avec des animaux évoluant librement dans des environnements conçus pour leur bien-être et leur épanouissement.
(Visite du safari par des touristes.)
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