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Des non-mandataires de la représentation populaire sévissent

31 octobre 2018, 06:06

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Attendons qu’ils se légitimisent aux prochaines élections générales
 – singing priests et ceux qui leur répondent

Le chroniqueur de l’express El Figaro nous avait mis en garde. Avec raison. Le vieux démon des communalismes s’est bel et bien réveillé. Non pas par les partis politiques traditionnels qui sont votés pour représenter démocratiquement le peuple mauricien au Parlement, mais par des gens qui n’ont jamais eu un tel mandat. Les Mauriciens ont pu maintenir la paix et l’harmonie sociale avec un système politique stable y compris un système de Best Loser créé au moment de l’Indépendance il y a 50 ans.

Des personnes n’ayant jamais eu de mandat politique et démocratique populaire, y compris des politiciens ne représentant même pas 1 % de l’électorat religieux, chantant ou pas, ont prétendu aux Nations unies qu’ils étaient mandatés pour s’attaquer à un système politique que l’électorat ne leur a jamais demandé de changer.

Aujourd’hui que l’on plonge carrément dans un communalisme dangereux avec une guerre de déclarations et contre-déclarations dangereuses, le cycle communaliste est enclenché comme le craignait à juste titre le vieux sage qui porte bien son nom, SAJ.

Des législatives permettront au peuple de s’exprimer sur une vraie réforme électorale, pense l’auteur.

Je connais bien SAJ et je le respecte même quand on se battait, moi comme journaliste, lui comme chef du pays. Il n’a jamais voulu toucher au système électoral et politique comme réclamé par les non-mandataires de la représentation populaire.

Oui, le vieux démon du communalisme a refait dangereusement surface. Tous les aspects du système électoral seraient mauvais selon les pseudomandataires qui parlent plus haut et fort que les vrais mandataires.

Bien sûr, il y a des failles sur lesquelles il faut d’abord trouver un consensus national. Mais le changement proposé doit passer par des élections générales, sinon un référendum au préalable. Les non-mandataires pourraient essayer de se faire approuver par l’électorat national.

En attendant, il faut trouver des pompiers pour empêcher que l’incendie ne se généralise. La déclaration ou contre-déclaration au Hindu House est de nature à encourager une tentative sérieuse d’arrêter tous les dérapages actuels. Nos leaders politiques, les mandataires traditionnels du pouvoir populaire, savent exactement quoi faire.

Vivement les élections générales, qui permettront enfin au peuple de s’exprimer sur une vraie réforme électorale.

Des législatives permettront au peuple de s’exprimer sur une vraie réforme électorale, pense l’auteur.

 

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