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Début 2005, conscients sans doute du fait que durant les années précédentes, les associations citoyennes ont été mieux prises en compte dans les journaux, certains petits malins ont donné de la voix, avec l’approche des élections générales et afin de profiter d’une situation propice pour se mettre de l’avant avec possibilités de gains à plus ou moins brève échéance.
Certains ont ensuite pu se faire tranquillement un trou comme conseillers dans divers ministères. Surtout qu’ils ont su participer activement à la chute du gouvernement MSM-MMM.
On ne parlera pas de complicité de la presse dans l’aboutissement de ces manœuvres. Car ces personnages ont cyniquement su se glisser parmi des citoyennes et citoyens au-dessus de tout soupçon.
Sept ans plus tard.
Le mardi 15 mai, au Parlement, Nita Deerpalsing a rappelé qu’elle avait su mener une campagne contre le casino Ti-Vegas pour provoquer sa fermeture. Une campagne largement répercutée dans la presse.
Durant ce même discours, la commissaire Deerpalsing décrète que Paul Bérenger ne doit sa survie politique qu’à la complicité de la presse.
Rembobinons le fil des événements et retournons à mars 2005.
Paul Bérenger, justement, Premier ministre à l’époque, voulait proposer un projet de loi plutôt bizarre qui lui aurait permis de perpétuer un vieux fantasme et de se mettre dans l’air du temps : amender la Constitution afin d’accroître le nombre de sièges de Best Loser et, en même temps, assurer une meilleure représentation féminine à l’Assemblée nationale.
Ce qui a provoqué un tollé.
Répercuté bien évidemment dans les médias.
Rightly so, une organisation féministe, Fédèraction, se constitua « d’urgence », selon ses fondatrices, des femmes au-dessus de tout soupçon d’opportunisme, dont Rookaya Kasenally, Sheila Bunwaree ou encore Paula Atchia.
Et parmi elles – O la belle surprise ! — Nita Deerpalsing. Qui déjà, depuis quelques années, avait pris l’habitude d’inonder les colonnes des journaux de sa plus belle plume.
Quelques mois plus tard, elle allait se faire élire au N° 18.
Bien sûr, ce ne sont pas les journaux qui lui ont assuré son élection.
Loin de là…
Car, manifestement, pour celle qui se veut la pasionaria du Parti travailliste, les médias se contentent de rendre compte, probablement à contre cœur, de son engagement social désintéressé et soutirent de manière indécente Paul Bérenger…
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