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Oter la vie…

C’est l’histoire de deux femmes prises dans un engrenage mêlant meurtre et adultère, dont l’une, l’Américaine Teresa Lewis, a été exécutée le jeudi 23 septembre par injection létale.
L’autre, c’est l’Iranienne Sakineh Mohammadi-Ashtiani qui, aux dernières nouvelles, attendait toujours de savoir si elle allait être exécutée par lapidation ou par pendaison. Elle a été trouvée coupable d’avoir tué son mari avec l’aide de son amant.
Il fut également reproché à Teresa Lewis d’avoir mis au point, avec l’aide de son amant, le double meurtre de son mari et du fils de celui-ci pour empocher leurs assurances-vie. Avec un quotient intellectuel de 72, elle se situait à la limite du retard mental.
L’exécution de Lewis et celle prévue de Sakineh Mohammadi-Ashtiani n’empêcheront pas d’autres affaires de meurtre ou d’adultère aux Etats-Unis ou en Iran.
Au plus fort de la dénonciation du trafic de Subutex à Maurice, Navin Ramgoolam, se positionnant pour la campagne électorale à venir, promettait de rétablir la peine de mort.
A l’époque, il était clair pour certains que cette promesse cachait mal un aveu d’échec quant à la politique de sécurité du Premier ministre. Pour d’autres, il ne s’agissait qu’un extincteur très efficace qu’il avait brandi pour éteindre des dossiers brûlants.
Une note optimiste toutefois si l’on tient compte du fait que c’est seulement la semaine dernière que Navin Ramgoolam s’est souvenu qu’il avait entamé en 2008 des discussions avec Singapour pour un accord sur les services aériens.
A ce rythme, ceux qui sont contre la peine de mort devraient se sentir rassurés quant aux risques qu’elle soit rétablie…
Qui aurait cru qu’on en serait réduit à considérer la lenteur ramgoolamienne comme une vertu ?
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