Le 28 janvier. C’est la date à laquelle S.E., qui a violé sa propre fille et l’a mise enceinte, connaîtra sa sentence devant la Children’s Court. Cela, après qu’un jugement de culpabilité a été prononcé contre lui par la magistrate Shefali Ganoo Arekion, le mardi 21 janvier. L’accusé est représenté par Mᵉ Teesheela Woodun.

Les faits remontent à la période entre mars et avril 2022 où une enquête policière avait été ouverte suivant la déclaration de la victime, âgée de 13 ans. En effet, c’est en se plaignant de douleurs au ventre que l’adolescente avait été emmenée à l’hôpital par sa mère. Une fois sur place, la mère devait apprendre que sa toute jeune fille était enceinte. Pressée de questions, la fille avait fini par briser le silence en racontant à sa mère, qui vivait en concubinage avec son père à la NHDC de Bambous, que c’était ce dernier qui avait abusé d’elle. Cela, en l’absence de la mère qui laissait ses deux enfants, dont la plaignante, seuls à la maison avec le père pendant qu’elle allait travailler dans un établissement hôtelier. «Il me demandait de venir le voir dans sa chambre et une fois l’acte accompli, il me disait de ne rien répéter à personne», a raconté la fille.

Le père, âgé de 31 ans au moment des faits, a plaidé coupable en cour mardi. S’il a, dès le début, coopéré avec la police en participant à l’exercice de reconstitution des faits, il a toutefois prétexté qu’il se trouvait sous l’influence de la drogue lorsqu’il abusait de sa fille. «Je présente mes excuses», a-t-il dit en pleurant devant le tribunal. Quant à la fille, il nous revient qu’elle a avorté. Le père sera fixé sur son sort la semaine prochaine.