À l’heure du tout à l’image et du buzz sans suite, «l’express» souhaite faire découvrir la plume de poètes, de chanteurs, d’écrivains et de tous ceux qui jettent leur âme sur le papier, et qui mettent en mots des réflexions profondes.

Au matin galopant!

Le souffle de l’hiver se condense sur la vitre

Un marchand de sable atteint de somnambulisme traverse dans

les bruits de la pluie sur la toiture en tôle.

Le moment où un lit douillet, nous offre tout son amour

Dans l’effort d’un soleil levant…

La sueur s’essuie le front à l’arrivée d’un soleil couchant.

Silence! Un repos mérité, dors!

Un corps endormi bouge dans des soupirs de rêve.

Une poésie en état admiratif… dis!

À quoi rêves-tu ?

Fluidité cérébrale vers un au-delà.

Un sommeil inconscient, qui tourne les heures

dans le subconscient.

À l’instantané!

Une mélodie écarte le silence en lui collant l’oreille sur l’effet

d’un loud speaker. Un Samsung qui s’alarme dans l’angoisse d’un avenir vibrant.

Dans l’élan d’un courage stoïque…

Un corps qui s’arrache des bras d’une chaleur nuptiale.

Des émotions se réchauffent dans le four d’un hiver glacial.

Tissus de laine!

Une chevelure en pagaille qui démontre que dans le fond,

«être vrai» est dans la forme d’une authenticité.

Au champ de bataille!

Une âme féminine se lève.

Une cuisine en lumière.

La vision d’une bonne formation, dans l’empreinte des semelles

laissée par les pas de ses enfants, en traversant le pont de l’avenir.

Une manucure engourdie, sous l’eau froide… le courage fut

glacé.

Un bruit de casserole qui se chamaille dans l’évier.

En sacrifice! Une battante qui traverse la peau nue les épines d’une vie pour l’amour d’un accouchement.

Un repas chaud fut chaleureux dans les au revoir des écoliers.

Chaleur au cœur, la bataille continue…

Un patron assis sur le trône de la ponctualité, veille au grain le

sablier du temps.

Entre tablier et sablier!

Un espace restreint, où le quotidien d’une existence est pressé à

gouttes dans l’engrenage d’une routine.

À pas sautant… l’image d’un portrait qui s’accroche au miroir.

La beauté d’une jeunesse d’antan se masque sous un peu de

cosmétiques.

La battante!

Une colonne de fer qui soutient le nid familial dans la bataille

économique.

La battante!

Traversant les laves, d’une journée en enfer avec des smileys

dans l’expression faciale.

C’est du courage, enrobé dans une force pure.

Le soir venu!

Un essoufflement de fatigue s’écrase sur une chaise.

Ouf!!

Que du haut du nid… les oisillons ont leur bec grand ouvert.

La battante!

Une force astronomique qui joue au sudoku dans un casse-tête

gastronomique.

Alchimiste spatial pour des menus spéciaux.

Agrippée aux paupières, la fatigue essaie de fermer l’œil.

Un corps se pose sur un matelas conjugal.

La battante!

Dans ta nature… le désir surgit dans l’apparence d’une silhouette.

D’amant ou d’amitié!

Le mal aimé est le mâle aimant.

Repose-toi!

La battante!

Savoure les fruits de tes œuvres.

Une volonté en accomplissement.

La fierté d’une mère dans le cœur d’un fils aimant.

La fierté d’une mère dans la reconnaissance d’une fille en

modèle exemplaire.

Dans l’intersection d’une entourloupe, la poésie observe.

La battante!

N’oublie pas de prendre du temps pour toi… car la vie n’est

qu’un souffle passager.

En ce jour… la poésie immortalise ta force dans un texte rempli

d’humilité.

À toi la battante.

À toutes les battantes.

La porte du cabanon se referme avec un sentiment

de reconnaissance.

Close.

Bio

Tanakielarts

Ébéniste à son compte, JP Besague est un passionné d’écriture depuis l’adolescence. Il a collaboré à la publication de deux livres de poésie et envisage désormais de faire des romans, polar, fiction et fantaisie.