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Maltraitance sur belle-mère de 70 ans
La belle-fille obtient le bénéfice du doute en cour
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Maltraitance sur belle-mère de 70 ans
La belle-fille obtient le bénéfice du doute en cour

Elle était accusée à tort d’avoir infligé de «mauvais traitements à une personne âgée», en violation des articles 2, 11 (1) (a) et 11 (2) de la loi sur la protection des personnes âgées. Selon l’acte d’information, Nitisha Pottayya aurait, le 30 octobre 2020, volontairement soumis une personne âgée à des mauvais traitements, en assénant des coups à sa belle-mère, âgée de 70 ans à l’époque. Jugée devant le tribunal de Souillac, l’accusée a obtenu gain de cause la semaine dernière.
En cour, la plaignante, qui a témoigné, a expliqué que sa belle-fille lui aurait donné un coup de pied à la porte lorsqu’elle dormait dans sa chambre. Elle a précisé que cette dernière lui avait asséné des coups sur le nez et le cou, et qu’elle lui avait retourné la main avant de la cogner contre un mur. La plaignante a également indiqué qu’elle a désormais 75 ans. De son côté, la suspecte, du banc des accusés, a nié toute implication dans ces actes. Elle a affirmé avoir eu une dispute avec son mari ce jour-là, sans rien avoir fait à la plaignante.
Après avoir écouté la version de la plaignante, la magistrate Amirah Dhunnoo, de la cour de Souillac, a observé que la plaignante avait pu répondre de manière cohérente aux questions posées et qu’elle s’était exprimée de façon claire et directe. Toutefois, la magistrate a constaté que son témoignage était matériellement incompatible avec le contenu du document médical. En effet, selon le médecin, la plaignante s’était en réalité plainte de douleurs à l’avantbras droit et avait mentionné que ses cheveux avaient été arrachés. «Bien qu’elle ait effectivement fait mention de ses cheveux arrachés, elle a donné un récit plus détaillé sur la manière dont elle avait été agressée ce jour-là, notamment les parties de son corps sur lesquelles des coups auraient été infligés. Devant la cour, la plaignante a précisé avoir reçu un coup violent sur le nez, ce qui avait entraîné un saignement. Cependant, lors de l’examen par le médecin, aucun signe de saignement, d’ecchymose ou d’autres blessures au nez n’a été observé», a poursuivi la magistrate.
Ces divergences, qui touchent des aspects essentiels de l’affaire, ont affecté la crédibilité de son témoignage. En conséquence, le tribunal a estimé que ces incohérences remettaient en cause la véracité de la version des faits de la plaignante, rendant son témoignage non fiable. Pour ces raisons, Nitisha Pottayya a obtenu gain de cause devant le tribunal.
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