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Ebony Forest Chamarel
Lancement d’une formation pour renforcer la conservation de la biodiversité insulaire
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Ebony Forest Chamarel
Lancement d’une formation pour renforcer la conservation de la biodiversité insulaire

Des candidats durant leur formation visant à approfondir leurs compétences en gestion forestière.
Mardi, le 24 juin, le pays a été le théâtre d’un événement marquant dans le cadre du projet régional de renforcement des capacités, financé par le Critical Ecosystem Partnership Fund (CEPF). Cette initiative vise à renforcer le rôle des organisations de la société civile dans la conservation de la biodiversité insulaire à travers l’océan Indien occidental, un territoire particulièrement vulnérable aux effets du changement climatique.
L’événement, qui s’est tenu à l’Ebony Forest à Chamarel, a rassemblé des formateurs venus de Madagascar, des Comores, ainsi que des représentants de l’Union européenne, de l’Agence française de développement (AFD) et de FORENA. Il marque le coup d’envoi d’un programme de formation d’un mois axé sur la restauration forestière, un enjeu crucial pour la préservation des écosystèmes locaux. Avec le soutien du président Owen Griffiths, de la directrice générale Christine Griffiths et de Nicolas Zuël, l’événement a été un succès.
Ce projet s’inscrit dans une série d’initiatives financées par le CEPF depuis 2016 et ce, jusqu’à 2026, avec pour objectif la restauration des forêts indigènes de l’île, la conservation des espèces menacées et le développement des capacités locales. Depuis 2016, près de 600 000 USD ont été investis dans ces actions, notamment dans la restauration de forêts, la conservation d’oiseaux menacés et la sensibilisation environnementale.
L’importance de cette démarche réside dans le rôle vital que jouent les forêts pour la biodiversité et l’adaptation au changement climatique. En effet, la majorité de la biodiversité terrestre (plus de 80 %) se trouve dans ces habitats, qui abritent une multitude d’espèces rares et menacées. La restauration de ces écosystèmes permet non seulement de préserver cette biodiversité, mais aussi de lutter contre le changement climatique en absorbant le dioxyde de carbone, stabilisant les climats locaux, protégeant les bassins versants et atténuant les effets des événements extrêmes comme les inondations et les sécheresses.
Ce programme de formation, qui a attiré 61 candidatures pour des placements d’un mois, vise à renforcer la capacité des organisations de la société civile à mettre en œuvre des stratégies d’adaptation fondées sur la nature. Lors de cette session, 15 participants issus de Madagascar, des Comores et des Seychelles ont été sélectionnés pour approfondir leurs compétences en gestion forestière, translocation d’oiseaux et gestion des espèces invasives.
En s’attaquant aux causes profondes de la dégradation des habitats, ces actions contribuent à la protection de la biodiversité insulaire, tout en apportant des bénéfices tangibles aux communautés locales. La restauration forestière et la conservation deviennent ainsi des leviers essentiels pour un avenir plus résilient face aux défis climatiques et écologiques que rencontrent ces territoires vulnérables.
Par D.T et N.M.
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