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Surveillance illégale
Laurette réclame justice
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Surveillance illégale
Laurette réclame justice

Plus de deux ans après son arrestation pour une affaire de drogue et de possession illégale d’armes, Bruneau Laurette continue de clamer son innocence et dénonce un coup monté. Lundi, il a soumis à la police de Goodlands des documents censés prouver son innocence et a demandé l’ouverture d’une enquête approfondie.
Arrêté le 4 novembre 2022, il avait obtenu la liberté conditionnelle le 27 février 2023. Depuis, il affirme avoir mené ses investigations et réuni des preuves démontrant, selon lui, le caractère fallacieux des accusations portées contre lui. Lundi, il a remis à la police une copie de son affidavit du 23 février 2023, dans lequel il conteste son inculpation.
Il a également fait référence à une vidéo publiée sur YouTube, intitulée Vimen Leaks – La Bande Sonore Explosive. Il assure détenir des preuves – vidéos, audios et documents – qu’il est prêt à fournir et demande la transmission de son dossier à l’Independent Police Complaints Commission (IPCC). Il dénonce une «machination politique» et affirme avoir subi un «grave préjudice».
Il rappelle qu’en 2022, il avait porté plainte au CCID contre le Premier ministre de l’époque, Pravind Kumar Jugnauth. Trois mois plus tard, il était arrêté, une arrestation qu’il attribue à un coup monté orchestré par la Special Striking Team, une unité qu’il avait déjà mise en cause dans une affaire liée à Franklin.
En novembre 2023, lors d’une PNQ au Parlement, Pravind Jugnauth avait assuré que la police n’avait pas procédé à des écoutes téléphoniques entre 2019 et 2023. Pourtant, Jean Bruneau Laurette affirme que son téléphone a été mis sur écoute et que ses communications ont été diffusées sur les réseaux sociaux sans son consentement.
Le 4 février 2025, le Premier ministre actuel, Navinchandra Ramgoolam, a confirmé au Parlement l’existence d’une surveillance de masse sous le précédent gouvernement, avec un investissement de Rs 5,1 milliards dans des équipements de surveillance téléphonique. Jean Bruneau Laurette accuse Pravind Kumar Jugnauth et Anil Kumar Dip, ancien commissaire de police, d’avoir orchestré une surveillance illégale et un espionnage téléphonique massif. Il réclame une enquête approfondie et envisage de saisir la justice pour faire la lumière sur ce qu’il considère comme une atteinte grave à sa vie privée et à ses droits fondamentaux.
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