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Diffamation et allégation de faux document émis par une psychologue

Le Dr Gheerdharry perd son combat judiciaire

5 mars 2025, 11:00

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Le Dr Gheerdharry perd son combat judiciaire

Réclamant des dommages de Rs 2 millions contre Vanessa Conhyedoss-Surnam, une psychologue autoproclamée et guérisseuse prana pour diffamation et faute, en raison du préjudice moral et matériel qu'il aurait subi à la suite d'un rapport défavorable et supposément faux produit par la défenderesse, le Dr Sanatkumar Panray Gheerdharry, un biologiste cellulaire a essuyé un revers la semaine dernière devant la cour intermédiaire.

En effet, Le Dr Gheerdharry soutenait que, dans le cadre de procédures visant à modifier les droits de visite et de garde de ses quatre enfants après son divorce, Vanessa Conhyedoss-Surnam aurait émis un faux rapport en se faisant passer pour une psychologue. Selon lui, ce rapport aurait été largement diffusé dans des cliniques privées, des banques, et au sein de la profession médicale, dans le but de nuire à sa réputation et à sa solvabilité.

En cour, le Dr Gheerdharry a insisté sur sa réputation de professionnel respecté, mais a expliqué que sa situation familiale, marquée par un divorce en 2010 et une procédure de modification de la garde de ses enfants, avait révélé des accusations de mauvais traitements par deux de ses fils. C’est dans ce contexte qu’un rapport défavorable à son égard a été produit, prétendument par Conhyedoss-Surnam. En 2014, il avait déposé une plainte à la police de Moka, mais celle-ci avait été classée comme une « mesure de précaution » par les autorités.

De son côté, Vanessa Conhyedoss-Surnam a fermement nié les accusations, contestant la véracité des allégations du Dr Gheerdharry. Elle a soutenu que le rapport qu’elle avait produit était légitime, basé sur ses évaluations en tant que psychologue, et qu’il n’existait aucune preuve de falsification. Elle a également précisé qu’elle n’était en aucun cas responsable de la diffusion de ce rapport dans les banques ou les cliniques privées.

Après avoir examiné les preuves présentées, la magistrate Kevina Poollay-Mootien, de la cour intermédiaire, a déclaré n’avoir trouvé aucun élément probant permettant de soutenir les allégations du plaignant. En particulier, la Cour a relevé qu’il n’existait aucune preuve que Conhyedoss-Surnam ne soit pas psychologue, ni que le rapport en question ait été falsifié. De plus, aucune preuve n’a été fournie pour démontrer que ce document ait été utilisé illégalement ou qu’il ait été diffusé dans le but de nuire à la réputation du Dr Gheerdharry.

« La Cour a aussi constaté que le témoignage du Dr Gheerdharry manquait de crédibilité, et que les preuves étaient insuffisantes pour établir sa cause. Le Dr Gheerdharry n’a pas réussi à prouver sa demande de manière convaincante sur la base de la balance des probabilités », a conclu la magistrate, rejetant ainsi la plainte et la demande de dommages-intérêts.

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